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Opération coup-de-poing dans le milieu de la pègre
Tiaret
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 07 - 2010

La périphérique de la ville est la cible réputée comme fief de tous les maux et a été choisie pour être ainsi la ceinture pilote suite à une étude par rapport à la forte criminalité qui caractérise la capitale rostomide. Un allée de plus de 20 km était inscrite au calepin des patrouilles à bord de véhicules tout-terrain dont une pyramide en civil supervisant les chemins qui mènent au différents phénomènes.La première intervention au quartier Oued Tolba connu par ses fléaux, agressions, vols, psychotropes, kif et la vente des boissons alcoolisées en cachette. Nous avons découvert une autre vitrine sur le crime organisé lors de cette descente soldée par la vérification de plus de cent personnes et la récupération des armes blanches. Cette catégorie délinquante trouve refuge à l'intérieur des locaux commerciaux initiés par le président de la République transformés par les délinquants en mehchacha, et la vente des psychotropes, profitant de l'absence de l'Etat dont le lot réalisé avec un pactole avoisinant les quatre milliards de cts laissé entre les mains des repris de justice. Selon notre reportage sur les lieux, les 42 carreaux ont été récupérés par cette main par force au vu et au su de tout le monde pour être transformés comme noyau de tous les délits. Une arrestation d'un groupe de dix suspects reconduits au commissariat la plus proche pour vérification. Selon l'officier Omar Tahouri, la fameuse cité Oued Tolba construite au programme Dar Kouzina a enregistré plusieurs arrestations de gangs les plus dangereux au cours de la descente. Les bandits réservent des places parmi les voyageurs et profitent au prochain arrêt au vol des bagages et s'évaporent dans la nature. Selon des informations recueillies sur les lieux deux agresseurs du receveur au rond point de Oued Lili ont été arrêtés par les éléments de la gendarmerie après une course sans merci au milieu de la forêt de Guertoufa et pas loin de là, la vente des boissons alcoolisées au milieu d'un poulailler transformé a un magasin par la complicité du propriétaire, qui a permis aux éléments de saisir plus de 450 millions de cts de marchandises. Oued Tolba, une cité dortoir durant la journée mais la nuit se transforme à un grand cabaret à ciel ouvert, nous expliquent les habitants et la ronde quotidienne des hommes bleus nous donne un grand soulagement, mais en vain le crime organisée étend sa main. Zaâroura et le bidonville de la honte, El-Mannar, une opération coup de poing au milieu de la pègre a échoué grâce aux contacts des barons. Miracle une cité devenue fontôme de plus de 40 000 âmes, seuls les corbeaux croassent sur les fils électriques, espaces verts vidés, aires de jeux désertées, magasins cadenassés. L'autre étape de cette soirée, la fameuse station de la route d'Aïn Guesma, on assiste à une bagarre rangée à coups de gourdins par deux groupes de citadins venus pour s'approvisionner en boissons alcoolisées. Bilan : deux blessés et l'arrestation trois faux taxieurs ainsi qu'un ivrognepour vol qualifié.
Et sur les lieux, les mêmes éléments ont réussi a épingler un Libérien et un Congolais en situation irrégulière et qui ont choisi la bâtisse de haute tension comme refuge. On vient d'apprendre que deux transporteurs originaires de la wilaya avoisinante ont été délestés de leurs camions par six faux nomades à Rechaiga au sud de Tiaret et les victimes retrouvées sur le bord de la chaussée. Au plateau, un autre citoyen a connu le même sort agressé par un groupe encagoulé au milieu de la forêt de Mekhatria à une dizaine de km de Tiaret.
Aux trois quartiers chauds Volani, Rahma et Sonatiba , une ceinture connue comme fief de la délinquance qui a connu les derniers années plusieurs affaires liées aux crimes à l'arme blanche, les agressions, les vols de tout genre vu sa situation géographique et l'anarchie urbanistique .
L'opération combinée a conduit à l'arrestation de plus de cent personnes, sans la moindre saisie, nous confirme un rafler qui a consommé sa carrière au milieu de cette vaste périphérie et félicite le civisme des habitants, commerçants, et les occupants des carreaux du marché fruits et légumes qui ont réussi à organiser une pyramide de surveillance à travers les couloirs de la dite cité dortoir en collaboration avec les chargés du gardiennage des différents parcs.
22 h 30 sonnante : une coupure électrique à travers plus de quinze quartiers freine la patrouille, mais le responsable ordonne à son bataillon l'utilisation des torches, instruction soldée par l'arrestation d'un groupe de délinquants parmi eux le fameux photographe.
Avant de se rendre au poste de commandement, d'autres lieux ont été ciblés mais avec le contrôle quotidienne se sont transformés en espaces de loisirs et de détente accueillant des dizaines de familles et à quelques mètres se trouve la placette réservée aux nouveaux couples pour partager ensemble la grandiose fête animée par des groupes folkloriques ce que nous avons constaté sur le même lieu l'un des plus grands cortèges des mariées qui nous a conduit au commissariat de la BMPJ aux environs de minuit. Selon un point de presse accordé à la Nouvelle République à propos de la criminalité qui caractérise la capitale rostomide selon l'officier Tahouri Omar, «pendant les années rouges les différents services de sécurité , la garde communale, les patriotes et la haute instance militaire étaient totalement engagés dans la lutte contre le terrorisme, entre temps, la criminalité et le grand banditisme ont pris de l'ampleur».
Avec les moyens humains et matériels et la nouvelle technologie l'Etat réussira à endiguer ces phénomènes et de faire de notre valeureux pays l'Algérie un havre de paix. 23h45 à deux doigts du bidonville à proximité de l'ex-Enaditex, deux délinquants arrêtés en possession d'armes blanches et quelques cannettes de bière et sur la RN ,les bleus font signe à un fourgon blindé : «Vos papiers, messieurs.» «Un contrôle de routine mais qui peut très bien aboutir à quelques arrestations», nous dit le responsable de l'opération car, selon lui, «les routes sont devenues le fief des maux et des mots, mais notre devoir est de mettre tout sous la loupe pour rendre la paix la sécurité aux citoyens»..


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