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Quand le trafic de drogue et le marché noir imposent leur loi
Criminalité
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 08 - 2010

A Tlemcen, le trafic de drogue et l'économie informelle ont pris des proportions alarmantes. Nul ne peut imaginer l'ampleur de cette économie qui «génère» des milliers d'emplois. Cette dernière recouvre une série d'activités illégales.
A travers certains sites au niveau du chef-lieu de wilaya, des sites qui existent d'ailleurs partout sur le territoire national, l'on constate que l'activité procure des gains faciles et l'ampleur des conséquences est importante sur la société.
L'évasion fiscale d'une part, le travail au noir, d'autre part, pénalisent grandement ceux qui respectent les lois, et les entreprises ont fort à faire face à une concurrence déloyale préjudiciable à l'emploi de la part de ceux qui ne respectent pas les obligations générales fiscales et sociales. La ville de Tlemcen et bien d'autres villes réputées autrefois pour leur calme se trouve aujourd'hui sous l'oppression du tumulte engendré par un désordre qui est devenu source de revenus.
Pratiquement, aucun lieu n'est épargné et les artères du centre- ville sont envahies par les marchands ambulants, au point où la ville vit presque sous l'emprise de l'anarchie. A vrai dire, ce phénomène de commerce informel a squatté la chaussée sans aucun respect de la légalité. Cette occupation illégale se fait à l'heure où il est question de la gestion moderne et rationnelle des villes. Caractérisé par une multitude de vendeurs à la sauvette qui présentent toute une gamme de marchandises allant des portables, des démodulateurs numériques, des tee-shirts, des montres, fruits et légumes , pain, effets vestimentaires (friperie) et autres cassettes. On constate alors une prolifération de toutes sortes d'agressions, vols, délits, alors qu'en face, les commerçants, qui activent dans la légalité, sont menacés de faillite. Ces derniers ne savent pas à quel saint se vouer. Ces lieux grouillent surtout durant la saison estivale où ce phénomène prend davantage d'ampleur au point que toute circulation (piétons ou automobilistes) est devenue quasiment difficile. C‘est le cas d'ailleurs aux alentours du marché couvert de Tlemcen.
Pourtant, durant les années 1970, ce genre de commerce n'était pas considéré comme un problème, plutôt comme faisant partie de notre culture car savourer un sandwich ou faire ses courses chez les vendeurs ambulants n'était rien d'autre qu'un plaisir. Aujourd'hui, les temps ont changé et le monde a évolué, et les spécialistes s'interrogent et ne trouvent guère de moyens de lutte contre ce commerce informel et ses causes. Combien de personnes sont-elle concernés, quelles sont les conséquences et surtout quelles solutions ? interrogés, certains citoyens n'espérent qu'une chose : la libre circulation sur la voie publique. Pour les commerçants formels, un «nettoyage» est nécessaire.
Lutte sans merci contre les narcotrafiquants
Plus de 40 réseaux de trafiquants de drogues composés d'au moins 250 personnes impliquées dans ce trafic, ont été neutralisés par les services de la Gendarmerie nationale durant ces deux dernières années.
Le trafic de stupéfiants prend de l'ampleur aux frontières de l'Algérie, à l'exemple de la région de Tlemcen, à l'extrême ouest, au carrefour des route menant du Maroc vers l'Algérie. Depuis janvier dernier, plus de 19 quintaux de drogue ont été saisis par les garde-frontières.
Dernièrement, plus de 4 kg de kif traité ont été saisis le long de la bande frontalière d'El-Djorf (Maghnia). Cette région est devenue au fil des temps une véritable plaque tournante du trafic en tout genre, notamment la drogue. Au moins, 250 personnes impliquées dans ce trafic ont été arrêtées durant ces deux dernières années.
Ils ont été reconnus coupables d'association de malfaiteurs, de trafic et de commercialisation et consommation de drogue. Bien que la lutte contre ce phénomène se soit renforcée chez les forces de sécurité, ce trafic continue de prendre de l'ampleur et s'installe dangereusement au sein de notre société. Les spécialistes s'accordent à dire que la lutte devrait se faire à la source, c'est-à-dire dans les zones de culture de stupéfiants.
Cette option reste opportune, puisque des centaines de périmètres de culture de drogue ont été découverts par les forces de la gendarmerie au niveau des régions du Sud.
Cependant, le gros du trafic provient des autres pays limitrophes à l'exemple du Maroc, gros pourvoyeurs de stupéfiants vers l'Algérie.


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