JAL a ajouté qu'elle étudierait la possibilité de créer une filiale à bas coûts. En outre, l'Etic, le fonds public de restructuration des entreprises, chargé par l'Etat de piloter le redressement du groupe, a fait savoir qu'un retour en Bourse de la compagnie en 2013 était l'une des options envisagées. Dans son plan de restructuration, présenté à un tribunal de Tokyo mardi, le transporteur assure que ces modifications, qui incluent la fermeture de 10 liaisons internationales, lui permettront d'afficher une marge d'exploitation de 9,2% d'ici mars 2013. La dette du groupe à fin mars atteignait 959 milliards de yens (8,98 milliards d'euros). «Le fiasco qu'a connu JAL a causé beaucoup de problèmes aux actionnaires et aux institutions financières», a reconnu le PDG du groupe, Kazuo Inamori, au cours d'une conférence de presse à Tokyo. «Ce jour marque un nouveau départ pour nous», a ajouté le fondateur septuagénaire du fabricant de pièces électroniques Kyocera, appelé en janvier par le gouvernement japonais pour redresser la compagnie après son placement en redressement judiciaire. Tous les appareils de type Boeing 747-400, Airbus A300-600 et les McDonnell Douglas MD81 et MD90 seront retirés du service. Une fois ces changements effectués, la compagnie n'exploitera plus que quatre types d'appareils, au lieu de sept actuellement.