Ces derniers jours, l'on remarque un déploiement de l'effectif des services de sécurité jour et nuit mais il reste insuffisant pour une capitale de plus de 300 000 âmes. Plusieurs affaires relatives à l'insécurité, agressions et vols ont été enregistrées. Des rafles, des descentes, à travers les quartiers chauds qui ceinturent la ville de Tiaret, arrestations, saisies, présentations, incarcérations et quotidiennement des affaires traitées par l'appareil judiciaire. A Sougueur, nous venons d'apprendre que le maire de commune a été menacé en quittant son bureau par un citoyen dont le véhicule stationné a été saccagé au vu et au su de tout le monde en plein jour. Ce dernier s'est présenté à la municipalité pour une demande d'aide, non satisfait de l'accueil du P/APC lui refusant l'accès, n'a pas trouvé mieux que d'utiliser son manche à balai et passer à l'action. A Frenda, une histoire banale entre deux personnes du même patelin, un élu de la nation et le chirurgien de l'hôpital Ibn-Sina s'est terminé par un vrai gala de boxe. Insultes, injures et coups de poing en plein jour devant une boulangerie situé au centre-ville. Selon certaines sources, le courant ne passait pas entre les deux personnes, et le conflit date de plusieurs années et chacun porte sur son adversaire des accusations graves. Ce malentendu s'est soldé par un dépôt de plainte des deux parties en attendant la décision de la justice. Pour revenir à l'historique, notre région est habitué à ce phénomène. A Tiaret, au cours de la semaine écoulée, un jeune qui portait une combinaison faisant trois fois sa taille et serait étranger à la région a été voilement tabassé et a réussi à s'évaporer dans la nature. Ce dernier a tenté d'agresser une jeune fille et la ville de Tiaret se souviendra de cette journée qui restera gravée dans les mémoires. Pour le gang encagoulé de Hai Boulis Amar, il a été épingle deux jours après l'agression de la mère et sa fille à l'intérieur de leur propre villa durant la nuit de jeudi à vendredi. Selon des sources policières, le cambriolage de la villa, apparemment bien préparé, a eu lieu quand le chef de famille et son fils étaient sortis pour l'accomplissement de la prière de Tarawih. Les quatre éléments du gang ont menacé la mère et sa fille avec des armes blanches avant de les ligoter et sont repartis avec deux chaînettes en or, une somme d'argent de 6 000 DA et des pièces officielles. L'enquête déclenchée s'est soldée par l'arrestation de trois membres du gang dont le cerveau est activement recherché. Faut-il aussi signaler que le phénomène du vol à la sauvette a connu un taux élevé durant le mois sacré et est enregistré dans les coins isolés dépourvus d'éclairage public.