La faculté des sciences qui comprend plusieurs départements ( mathématiques, informatique, sciences technologiques, biologie, langues étrangères ...etc.) connaît depuis une semaine une contestation estudiantine qui a rendu la rentrée universitaire impossible. Les étudiants bloquent tout simplement tous les accès de l'université. Ils revendiquent la révision des modalités de passage et déclarent : «Des étudiants ont vu sur les affiches qu'ils étaient reçus puis quelques jours plus tard, ils reçoivent des relevés de notes indiquant leur ajournement. On n'a rien compris.» Un autre ajoute : «Et maintenant à la rentrée, on s'aperçoit que certains pistonnés se sont retrouvés sur la liste des admis. C'est inacceptable!» Une délégation d'étudiants a bien été reçue par le doyen de la faculté mais sans parvenir à un accord. Pis encore, les choses se sont envenimées lorsqu'un nouvel étudiant, qui avait frappé un agent pour une histoire de carte d'étudiant, a été exclu par le conseil de discipline. Ainsi, le mouvement s'est radicalisé un peu plus avec l'empechement d'accès aux étudiants réticents à suivre la grève. Maintenant, c'est également au tour des étudiants de spécialités de contester les orientations et de rejoindre le débrayage. D'ailleurs, le campus nord a été partiellement touché par ce même mouvement. Là encore les étudiants avancent des noms. Il se trouve que ces dernières années, les rentrées universitaires se suivent et se ressemblent à l'université de Boumerdès où les contestations pour opacité dans les notes et donc les admissions ainsi que dans les orientations en spécialités constituent une redondance dans les revendications. Il est grand temps que les responsables de l'université adoptent des démarches plus transparentes.