Après avoir inspecté les daïras de Tassadane, Beïnen, Ferdjioua et Bouhatem, il s'est rendu, dimanche dernier, à Grarem Gouga. Evaluation et exposition de sa nouvelle stratégie, telles semblent les motivations profondes du premier chef de l'exécutif. Certains projets ont été notamment inspectés à l'image du stade communal de Grarem qui a bénéficié de gazon et attend la réhabilitation de ses gradins. Ou encore la pose de la première pierre d'un nouveau CEM à Annouche Ali. Dans ce village, il a été notamment question de l'inscription d'une opération d'aménagement urbain pour un montant avoisinant les 4 à 5 milliards de centimes, ainsi que le raccordement au réseau de gaz naturel, chose sur laquelle ont trop insisté les citoyens de cette localité. A ce propos, faut-il rappeler que 100 foyers ont déjà bénéficié de la mise en service du gaz naturel au niveau de l'agglomération de Boulahdjar, en attendant le raccordement de près de 900 foyers dans les six prochains mois à Annouche Ali. Selon le directeur de la Sonelgaz, près de 5 000 habitants de la localité de Annouche Ali bénéficieront de cette opération. Dans ce contexte, 4 172 foyers ont été déjà branchés au gaz naturel dans la daïra de Grarem Gouga. Au cours de cette sortie, une halte a été également observée au niveau du centre d'information du barrage Beni Haroun. Là, le directeur de l'exploitation Azzeddine L'manâa a exposé brièvement la situation actuelle du barrage dont le volume a atteint les 612 millions de mètres cubes. Ce projet d'envergure, qui a coûté près d'un demi-million de dollars et qui pourvoira 6 wilayas à long terme, «demeure une opportunité à saisir dans le cadre du développement local et national, vu qu'il peut constituer un pôle d'attraction touristique», a souligné le wali. A ce sujet, on apprendra la proposition de 10 zones d'expansion touristique. En fin de visite, le chef de l'exécutif a tenu une rencontre avec les représentants de la société civile, au cours de laquelle l'accent a été mis sur le développement, les préoccupations des citoyens et surtout l'instauration d'une nouvelle culture basée sur la transparence, le dialogue et la communication, d'où l'impérieuse nécessité d'installation de cellules d'écoute au niveau de toutes les instances administratives.