A l'occasion d'une conférence de presse organisée au siège du club, Hannachi a fait une révélation gravissisme en affirmant qu'il avait été soumis à un odieux chantage. «Raouraoua m'avait proposé de prendre en charge notre déplacement au Nigeria à condition de lever le pied lors du match retour contre Ahly», dira-t-il avant de préciser que la qualification du club égyptien permettait à Raouraoua de compter sur la voix de Samir Zaher, le président de la Fédération égyptienne de football, dans les dernières élections au poste de secrétaire général de la Confédération africaine de football. Un poste revenu finalement au Marocain Hichem El-Amrani. A noter que la sanction qui vient d'être notifiée à Hannachi n'a pas été annoncée sur le site officiel de la LNF, ce qui laisse penser qu'elle souffre quelque part d'illégalité, estiment des observateurs. Se faisant menaçant, le président de la JSK a annoncé qu'il accordait à la Ligue nationale un délai de dix jours pour lever sa suspension. «Sinon je ferais des révélations autrement plus graves et je suis prêt à assumer aussi bien mes propos que mes actes», fera-t-il remarquer. Plus critique, il rappellera qu'il est derrière la réélection de M. Raouraoua au poste de président de cette instance. «J'ai des preuves contre lui. Je suis clean et je n'ai rien à me reprocher. Je ne fais que défendre les intérêts de mon club qui se trouve lésé», dira-t-il. «Raouraoua continue de gérer les affaires de notre football par téléphone alors qu'il se trouve dans les Lieux Saints de l'Islam. J'accorde aux responsablesde la LNF un délai de 10 jours pour lever cette sanction sinon ils le regretteront, car je suis prêt à remettre mes preuves aux plus hautes instances internationales qui dirigent le football. J'ai un dossier en béton pour défendre les intérêts de mon club et rien ne me fera reculer», souligne le président de la JSK. «Je ne vais pas me taire» La suspension du président de la formation de Djurdjura Mohand Chérif Hannachi est tombée, jeudi matin, dans un communiqué de la LNF. Le président de la JSK, Mohand Chérif Hannachi, a été suspendu par la commission de discipline de la FAF pour deux ans après que le boss de la JSK a déclaré la guerre au président de la Fédération Mohamed Raouraoua. Il a donc mis en application ses menaces et suspendu le président des vert et jaune pour deux saisons surtout que le président de la FAF a décidé de mener la vie dure au boss kabyle et bien sûr à son club. En effet, au lieu d'aider la formation de Djurdjura dans son parcours en compétition africaine, la Fédération algérienne de football demande au boss kabyle de payer les billets d'avion lors du match face au Nigerian. C'est comme cela qu'a commencé la guerre entre le président de la Fédération de football Mohamed Raouraoua et le boss kabyle Mohand Chérif Hannachi. Ainsi et comme annoncé ci-dessus, Moh Chérif Hannachi a animé une conférence de presse, hier matin, mais devant l'importance de l'événement, nous avons jugé utile de prendre attache avec le boss kabyle afin qu'il nous livre sa réaction suite à cette sanction. «Je suis le doyen des présidents algériens et je préside un grand club la JSK, le club le plus titré du pays. Quelle est cette ligue qui m'a sanctionné ? Je ne suis pas novice dans le football et ne je ne suis pas né de la dernière pluie. Désormais que chacun assume ses responsabilités !», précise-t-il. Une sanction à la fois inattendue et surprenante. «En ce qui concerne la décision de ma suspension de deux ans, je vous avoue que je ne sais pas pourquoi on m'a sanctionné ? Qu'est-ce que j'ai fait pour prendre deux ans de suspension ? Quant au courrier envoyé à la direction kabyle exigeant le payement d'une somme avoisinant les 11 millions de DA représentant la note du vol spécial qu'avait mis le MJS à la disposition de la JSK, le président de la JSK nous a révélé qu'il va animer prochainement une conférence de presse au siège du club à 11 heures où il devra révéler pas mal de choses. «Une conférence de presse où je vais faire de très graves révélations et où je vais tout dire. Cela fait longtemps que je garde le silence et que je n'ai pas voulu parler, mais aujourd'hui, après la décision de me suspendre deux ans, je vais tout dire», dira le boss kabyle. On y reviendra avec plus de détails dans notre prochaine édition. Ferrah Yanis A voir n Al Jazeera +9 : ESt – TP Mazembé à 18h30