Le corps d'un Sahraoui, âgé de 40 ans, «mort sous la torture» a été retrouvé par sa famille dans une morgue d'un des hôpitaux de la capitale sahraouie occupée (El Ayoun). «Les traces de tortures sont bien visibles sur toutes les parties du corps» de feu Daoudi Brahim Ould Najm dont la mort remonte à «deux ou trois jours», selon un proche de la victime, propos rapportés par des médias. «Le défunt, qui était père de deux enfants, aurait été torturé à mort dans l'une des casernes militaires marocaines à Laâyoune» après avoir participé aux manifestations pacifiques de lundi dernier pour dénoncer l'assaut meurtrier contre le camp de Gdeim Izik. Le nombre de victimes qui était de 19 vendredi s'élève ainsi à 21 morts, après le décès de Daoudi Brahim Ould Najm et Ely Salem El-Ansari, qui a succombé à ses blessures mercredi dernier. En tout, le gouvernement sahraoui a estimé que le nombre de morts se chiffre par dizaines, rappelant que celui des blessés avoisine les 4 500 personnes, alors que plus de 2 000 personnes sont détenues, indique la même source.