La mise en ligne d'informations confidentielles de la diplomatie américaines par le site WikiLeaks a suscité une riposte immédiate de la part de certains pays. En effet, la France a emboîté le pas aux Etats-Unis d'Amérique en exigeant à la société française OVH, par le biais de son ministre en charge de l'Economie numérique, Eric Besson, de ne plus héberger WikiLeaks. Une décision qui contraste avec l'attitude adoptée par ces mêmes pays envers les sites appartenant à Al-Qaida. Les groupes terroristes affiliés à l'organisation de Ben Laden jouissent de toutes les libertés sur la Toile sans qu'aucune attaque ou traque ne leur soit menée. Ce qui renseigne sur la volonté affichée par les démocraties occidentales de leur accorder des largesses au nom de la liberté d'expression. WikiLeaks est-il plus dangereux que les sites des terroristes ? Peut-être que le site de Julian Assange échappe au contrôle de ces puissances contrairement aux sites des organisations terroristes. C'est la lecture donnée par cette action commune orchestrée par certaines chancelleries pour asphyxier et réduire à néant ce site, alors que ceux dits subversifs sont couvés jalousement par les hébergeurs de ces Etats. Mieux encore, ils ne sont sujets à aucune enquête concernant leur financement ou sur leurs gestionnaires. C'est toute la différence entre un site «éprouvette» et un autre naturel comme celui de WikiLeaks.