Lors d'une conférence de presse, tenue, à la salle Ibn Zeydoun à Alger, l'artiste en compagnie du musicologue et commissaire du festival de la musique andalouse, M. Rachid Guerbas, sont revenus longuement sur le fruit de ce produit. Le coffret, qui est à l'honneur, est le produit d'un travail académique comprenant quatre noubas, en l'occurence, la nouba Maya, nouba Hsin, nouba Zidan et nouba Sika. C'est un travail d'enregistrement qui s'est échelonné neuf mois et ce, soutenu par l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (ONDA). Nacer Eddine Chaouli atteste que l'ONDA a mis à sa disposition ainsi qu'aux 17 musiciens qui l'ont accompagné tous les moyens. Ce travail, dit-il, est une manière singulière de mieux faire connaître la musique andalouse mais aussi de participer à sa sauvegarde. Il ne manquera pas de révéler qu'un autre projet d'enregistrement d'autres noubas est en cours de maturation. Pour rappel, Nacer Eddine Chaouli a fait ses tous premiers avec l'association «El fen wal adeb» avant de rejoindre la prestigieuse association «El Fakhardjia» puis par le conservatoire municipal d'Alger. Le chanteur à la voix d'or révélera qu'à l'occasion de la manifestation «Tlemcen , capitale de la culture islamique 2011», il compte enregistrer des meddinhs De son côté, Rachid Guerbas, musicologue et directeur de l'Ensemble national de musique andalouse, auteur du catalogue accompagnant l'album de Chaouli, est revenu sur la parcours de Nacre Eddine Chaouli. Un artiste qui cumule une carrière musicale de vingt-six ans. «Dans une deuxième phase, on va prendre d'autres pièces et proposer des corrections car il y a des failles dans la transmission orale. J'appelle tous les musicologues à s'impliquer dans ce genre musical. Cette musique est composée de telle manière qu'elle a besoin d'étude», a expliqué Guerbas qui, a d'ailleurs, mis en l'accent sur l'apport des associations dans la sauvegarde et la transmission de cette musique ancestrale. Il est à noter qu'un concert de promotion de ce coffret sera donné d'ici la fin du mois en cours à Alger. L'artiste «dont le souci, a-t-il dit, est non seulement de faire mieux connaître la musique andalouse mais aussi de participer à sa sauvegarde», a confié qu'il a en projet l'enregistrement d'autres noubas.