Selon Abdelwahab Mordjana, secrétaire général de la CNCPPDH, cette initiative est née de la conviction profonde de la Commission du nécessaire rapprochement des acteurs de la société civile et l'accompagnement des associations nationales activant dans le domaine des droits de l'homme. En ajoutant que «toutes les dispositions d'organisation ont été prises, en coordination avec les parties concernées, au niveau de la wilaya d'Adrar, en vue de réussir le riche programme de cette caravane de solidarité, qui s'ébranlera le 11 février et sillonnera plusieurs régions d'Adrar, avec le concours de différentes parties sur la scène nationale». Pour sa part, Layachi Dâadoua, membre de la CNCPPDH, a estimé que la question de la reconnaissance par la France de ces crimes et de l'indemnisation des victimes «requiert concertation et conjugaison des efforts de l'ensemble des parties activant dans le cadre du droit et des droits de l'homme, dans le but d'élaborer un dossier complet, documents à l'appui, sur ces crimes et mettre à nu ces pratiques coloniales inhumaines». En effet, dans le cadre de ses activités dans la wilaya d'Adrar, la caravane de solidarité devra effectuer des missions médicales encadrées par des spécialistes en cancérologie, radiologie et ORL, qui devront assurer des visites médicales et distribuer des aides aux victimes, dans la daïra de Reggane. Cette caravane prendra le départ lundi d'Alger et regroupera des représentants de différents médias, cadres médicaux et chefs de service des plus grands hôpitaux d'Algérie, en plus d'experts étrangers et de professeurs en droit. Des rencontres de sensibilisation dans les communes d'Adrar et de Reggane sont aussi projetées en direction de la frange féminine, sur l'importance du dépistage précoce des cancers de l'utérus et du sein et les voies de leurs traitement et prévention. S'étalant du 11 au 13 février courant, le programme de la caravane de solidarité sera précédé par une rencontre scientifique, sur l'oncologie, consacrée au corps médical exerçant à Adrar.