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Le directeur de campagne de Bouteflika : «N'oubliez pas qu'il est président de la République»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 04 - 2009

C'est avec le mot pour rire que le directeur de campagne du président-candidat a justifié les dispositions qui ont été prises par les pouvoirs publics, à chaque fois que celui-ci se déplaçait dans une wilaya pour ses meetings.
A propos de villes entières bloquées, des enfants debout depuis 6h du matin, l'interdiction de la circulation automobile, suspension du réseau téléphonique, Sellal, qui a animé une conférence de presse hier au Centre international de presse d'Alger, dira donc, que «le candidat est président de la République (et qu'il) doit être absolument et impérativement sécurisé». Pour lui, «c'est vrai que les gens venaient deux heures à l'avance, mais on n'a obligé personne, on n'a mis un pistolet sur la tempe de personne. (...) Vous savez que vous pouvez actionner une bombe avec un portable. C'est pour veiller à la sécurité en même temps des gens et du président qu'on le faisait ». Pour ce qui est de l'affichage sauvage des portraits du candidat, même sur les plaques de signalisation routière et les panneaux publicitaires, il répondra « (...), en plus ce n'est pas le seul candidat qui a eu ça, ça fait partie de la campagne électorale ». Il a même fait savoir qu' « il y a eu des agressions d'une jeune fille qui accrochait le portrait du candidat, mais nous n'avons absolument rien dit. Nous n'avons, à aucun moment, déposer plainte auprès de la commission ». A propos du parti pris de l'administration, il a souligné que « beaucoup de gens souhaitent que le candidat passe, il y a un sentiment global dans l'administration et au niveau des citoyens, qui est positif à l'égard du candidat, on ne peut pas l'empêcher. On n'a instruit personne ». A une question sur une éventuelle abstention, il dira « lorsqu'on a décidé de faire beaucoup de meeting, notre objectif était de viser un vote massif. Il ne peut pas être mal élu pour passer à une autre vitesse, notamment au plan international ». Il a précisé « au début, je tablais sur 60 %, mais on s'attend à un bien meilleur taux. Certains nous disent qu'il va pleuvoir, on a bien étudié la météo (...). On dit à tout le monde, venez voter ! ». Et quand Bouteflika réclame une majorité absolue, c'est selon lui (...) parce que les temps sont difficiles, il faut qu'on se renforce ».
«On s'est trompé avec Khalifa»
Le directeur de campagne rappelle qu'avec « 4,36 millions de personnes qui ont signé pour lui, on ne craint pas une mauvaise élection».
Une campagne axée sur la sécurité parce que, a-t-il dit, « avec 150 milliards de dollars, les sociétés étrangères viendront, mais s'il y a la sécurité. La guerre qu'on doit gagner, c'est celle économique ». Quant au bleu de campagne, « on a un adage qui dit le ciel bleu et le temps clair. Le bleu est la couleur de l'espoir, c'est ce que nous cherchons, surtout pour les jeunes ». Et pour ce qui est du programme, « on est parti vers le libéralisme, on a vu que les choses ne sont pas toujours bonnes, on est revenu un peu sur ça. On s'est trompé avec Khalifa, on a trop ouvert les portes, on recule aujourd'hui ».
A propos de tiraillements dans certaines permanences de Bouteflika, Sellal les liera « à la concurrence entre les animateurs ». A ceux qui reprochent au président de n'avoir pas régler beaucoup de problèmes, Sellal répondra « nous savons qu'il y a des insuffisances, mais ça se corrige avec le temps. (...). Pour l'amnistie générale, il organisera un référendum ». Un grand nombre de questions lui ont été posées sur le financement de la campagne. Il expliquera « dans tous les pays du monde, celui qui se porte candidat, il demande à ce qu'on l'aide. En Algérie, l'Etat aide avec une certaine somme et il va nous être demandé des comptes par le biais du Conseil constitutionnel. S'il y a quoi que ce soit, on nous dira haut les mains, on lèvera les mains. L'Etat nous donne gratuitement les salles et nous offre les billets. Maintenant, celui, en dehors, qui me donne quelque chose, c'est entre lui et moi. J'ai demandé aux hommes d'affaires de nous aider, de préparer leurs entreprises, eh bien, ils ont accroché l'emblème national et le portrait du président. Pour le RND et le MSP, ils ont aussi des moyens colossaux, leurs forces de frappe. Chariket gadra ! (Sociétés puissantes !). Ce que nous nous sommes interdits, c'est l'argent de l'étranger ou de sociétés étrangères. Et, à aucun moment, on a touché à l'argent de l'Etat».
«C'est quelque chose de fort !»
Sellal rappellera que l'UGTA les a aussi aidés ainsi que le patronat, toutes organisations confondues. « On a dit quelque chose à Obama quand il a demandé des aides pour sa campagne ? », a-t-il demandé. Sellal sera aussi interrogé sur l'équité dans le temps de passage des candidats dans les médias lourds. Il répondra « à aucun moment pendant la campagne, nous n'avons eu des temps d'antenne plus élevés parce que c'est la commission nationale qui s'en est chargée». Il dira même « bien au contraire, nous avons été un peu lésés parce qu'il y a un candidat qui a eu 18,43 % et un autre 17,92 % alors que le nôtre a eu 16,74 %. C'est vrai qu'il y a un candidat qui n'a pas dépassé 15,76 %...». Il note, cependant, que «c'est vrai cela je vous le concède au niveau des radios locales parce qu'on a eu des représentants dans les 48 wilayas, alors que les autres candidats n'ont pas pu en avoir autant».
En réponse à une question sur « les gens ramenés d'ailleurs par bus », il dira « oui, on a mobilisé des bus mais à part Batna, où le meeting était régional, la plupart étaient des meetings de wilaya. Je peux vous le confirmer, pour cette fois-ci, on n'a pas beaucoup utilisé de bus». Avec un humour qui lui est habituel, il expliquera « on n'arrive pas à faire face aux foules qui déferlent dans nos meetings et vous voulez qu'on en cherche d'autres ?!? Au temps du parti unique, c'était possible. Mais ça touche à la dignité humaine, on ne peut ordonner à quelqu'un de venir ». Interrogé sur les raisons de l'interdiction d'entrée d'un journal français, Sellal répondra qu'« en termes de libertés, nous n'avons pas de leçon à recevoir de quiconque. Nous faisons tout pour faire évoluer les libertés. Il n'y a pas d'atteinte à la presse. Celle interdite, vous pouvez la lire sur le net. Mais en Algérie, on ne monnaie pas notre honneur ni notre fierté. Vous touchez à une personnalité, je dis qu'il y a un minimum de respect. Vous êtes libres de critiquer le programme, la gestion de l'Etat, mais lorsque vous touchez à la personne, c'est difficilement acceptable ». Sellal avait commencé par un comptage des moyens (logistiques) de la campagne. L'Alliance présidentielle, un grand nombre de partis, toutes les organisations nationales, un grand nombre d'associations de la société civile. 12.065 permanences à travers le territoire national, « trois fois plus qu'en 2004 » 28.078 meetings « tous intervenants confondus ». 27 743 rencontres de proximité. « On a mis la campagne au niveau du citoyen (en référence à ce qu'avait dit Ben M'Hidi à propos de la révolution.) Le candidat a visité 33 wilayas. « Nous avons balayé tout le territoire national. Nous avons mené campagne au Canada, aux USA, en France, au Maghreb, au Moyen-Orient ». Il comptera près de 900 articles de presse. « La campagne 2009, c'est quelque chose de fort, de bien mieux que celle de 2004 », a-t-il conclu.


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