Très soucieux de la vie de leurs enfants, obligés de traverser quotidiennement une dangereuse route à grande circulation pour rejoindre leurs établissements scolaires situés de l'autre côté de la cité de Aïn El-Beida, les habitants de cette dernière demandent l'intervention des autorités locales pour la mise en place d'une passerelle surplombant cette route. Située à côté de l'Institut de formation professionnelle de Khessibia, cette traversée, qui a connu des accidents dont ont été victimes des élèves fauchés par des voitures roulant à grande vitesse, est maintenant sous la protection d'agents de la police mobilisés pour régulariser la circulation, qui devient intense particulièrement durant les heures de pointe coïncidant avec la sortie ou l'entrée en classe des élèves. La situation devient encore plus préoccupante durant la tenue du marché hebdomadaire de cheptel, qui se tient au niveau de cette cité, provoquant un véritable embouteillage pour des centaines de véhicules transportant du bétail entrant ou sortant de ce marché, dont le site est situé à côté d'un... cimetière. Devant cet état de fait, les habitants exigent, faute d'une passerelle, la construction dans leur cité d'une école pour scolariser les enfants et éviter par conséquent les risques de la traversée de la route.