Les 21 familles de l'immeuble en ruine situé au 27, Rue Sefrani, dans le quartier de Bel Air, interpellent le wali sur le danger qui les guette après le dernier effondrement survenu dans la nuit du jeudi au vendredi. Les occupants des lieux doivent être évacués dans l'immédiat après les divers constats établis par la Protection civile. Des rapports de la Protection civile dont celui du 9 juillet soulignent l'état de la bâtisse et le danger qu'encourent les concernés. «Cet immeuble ne peut pas être restauré compte tenu de sa vétusté et de son état de délabrement avancé», ont affirmé les représentants des familles. Nos interlocuteurs soulignent que le risque encouru est grand comme l'atteste la série des effondrements partiels. Ainsi, les sinistrés, encore sous le choc après le dernier effondrement du toit d'un appartement de deux pièces situé au deuxième étage, ont décidé de réagir. «Nous demandons de l'aide au wali d'Oran», indiquent les concernés. Sur les lieux, le constat est désolant. La cage d'escaliers est inexistante et les murs sont entièrement lézardés. L'accès à la terrasse est impossible. «Nous sommes enterrés vivants», clament-ils. Livrées à elles-même, ces familles ne savent plus quoi faire. Certains ont préféré passer leurs nuits à quelques mètres de l'immeuble alors que d'autres se sont contentés de rester chez eux. Ainsi et en attendant d'être relogés, les sinistrés lancent un énième SOS.