36 candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés, hier, au large d'Oran, par les unités des gardes-côtes relevant de la Façade maritime ouest. En effet, il était 7 h 30, lorsqu'un premier groupe de 20 migrants clandestins ont été repérés à 10 miles marins par les unités des gardes-côtes qui étaient en patrouille de surveillance. Aussitôt interceptés, les unités d'intervention se sont rendus sur les lieux pour ramener à terre les aventuriers. Agés entre 17 et 58 ans, ces candidats à l'émigration clandestine avaient pris le large la veille, à destination des côtes espagnoles. Selon nos sources, les harraga se sont donnés rendez-vous vers minuit au niveau de la plage de Benabdelmalek Ramdane (ex-Wilis), dans la wilaya de Mostaganem, où ils ont embarqué à bord d'une embarcation dotée d'un moteur de 40 chevaux. L'intervention des gardes-côtes a fait avorter cette tentative d'émigration et de ramener à terre ces clandestins. Les gardes-côtes ont saisi l'embarcation. Les mis en cause seront présentés, aujourd'hui, au parquet d'Oran. Quelques heures après, un autre groupe de 16 migrants clandestins, dont une mère et son bébé, ont été aussi repérés à 15 miles marins au nord des Iles Habibas. Les mis en cause avaient pris le large dans la nuit de samedi à dimanche à bord d'une embarcation artisanale à destination de l'autre rive de la Méditerranée. Dimanche dernier, un autre groupe de 17 candidats à l'émigration clandestine avait été repéré au large d'Oran. Quelques jours auparavant, deux passeurs impliqués dans une affaire similaire ont été arrêtés à Oran, après une enquête diligentée par les services de la gendarmerie au niveau de Bousfer et de Aïn El-Kerma. Les deux mis en cause avaient facilité l'embarquement clandestin d'un groupe de 23 personnes dont six mineurs à partir des Andalouses, selon des sources sécuritaires.