Cette fois-ci, le déroulement de la session plénière de l'APW de Aïn Témouchent a eu une redondance assez sportive, depuis son ouverture, par l'intermédiaire du président de l'assemblée qui a souhaité à l'équipe nationale bonne chance pour remporter le match l'opposant à son vis-à-vis, en l'occurrence celle de l'Egypte, samedi. Cette fibre d'espoir a eu l'effet attendu et tous les intervenants, des élus notamment, abondaient dans ce sens. Peut-être c'est à cause du thème central du jour relatif à l'activité sportive et de jeunesse que les élus se sont regorgés et ravivés d'espérances. Et quand on entend le DJS parler des grands efforts déployés par son secteur, durant ces dernières années, notamment les nouvelles disciplines créées et la réhabilitation des structures, depuis peu, et citées dans le rapport en gros caractères, lors de la session écoulée d'automne, l'on respire du bonheur et du contentement. Par contre, une lecture d'analyse du rapport de la commission de la culture, de la jeunesse et du sport, nous force à faire une halte et observer un temps de réflexion car le document contenait 40 préoccupations légitimes couchées en fin du rapport et suscitées par les ligues et les clubs et associations sportives. Quelques-unes ont été abordées par les intervenants. M. Messar Ahmed, élu du FNA, s'est interrogé: «Pourquoi certaines disciplines ont disparu du champ de la pratique sportive alors que jadis elles faisaient la fierté de la wilaya. Il cite à titre d'exemple le handball». Et d'ajouter: «Comment se fait-il qu'on est en train d'encourager des sports nautiques et aériens et l'on a délaissé des sports pratiqués et connus à l'échelle nationale et locale». De prime abord, ces deux questions laissaient apparaître des frictions et des interrogations de la part de l'assistance. Abondant dans le même sillage, l'orateur a dit que «le sport existe sur papier et pas au niveau des stades». Le sport scolaire a lui aussi subit «un coup fatal cette année quand le nouveau emploi du temps a été mis en application privant ainsi les écoliers à pouvoir y exercer comme par le passé», enchaîne-t-il. Se sentant quelque peu égratigné à tort, le directeur de la jeunesse et des sports, prenant tout son temps, se dit concerné «par la gestion de ce qui a entre ses mains et que la création d'autres disciplines doit émaner de ceux qui désirent les pratiquer».