Les personnes qui passaient leurs nuits sur les trottoirs ou dans les jardins publics viennent d'être prises en charge par les autorités locales. L'opération a débuté le mois d'octobre passé et se poursuivra jusqu'à la fin de la période hivernale. Elle est assurée par une commission présidée par la direction des Affaires sociales et comprenant un représentant des structures concernées, en l'occurrence la Sûreté de wilaya, la Protection civile, la direction de la Santé et de la population, la commune de Chlef et le Croissant-Rouge algérien. Jusqu'à aujourd'hui, il a été dénombré 22 personnes (17 de sexe féminin et 5 de sexe masculin), deux d'entre elles ont été placées dans un centre pour personnes âgées et handicapées, les autres ont eu droit à un abri décent dans les locaux du Croissant-Rouge algérien où des repas chauds leur sont servis. Ils bénéficient également d'une prise en charge médicale. Une personne a été accompagnée jusqu'au domicile de sa famille à Relizane et ce, après enquête, «il s'est avéré qu'elle peut être prise en charge par sa famille», tient à préciser le premier responsable du secteur. Pour les malades mentaux errants qui présentent un danger permanent pour les passants, il a été dénombré trois cas. Conformément aux procédures réglementaires en vigueur, ils seront placés prochainement d'office dans des hôpitaux psychiatriques. Le directeur des Affaires sociales (DAS) lance un appel à la population pour contribuer à la réussite de ces deux opérations en signalant tout cas dans l'immédiat.