L'élimination des déchets hospitaliers a souvent posé problème et a fait monter au créneau à plusieurs reprises des associations de protection de l'environnement, qui signalent avoir découvert des médicaments périmés, des seringues ou des pansements utilisés, etc., jetés dans la nature ou dans des décharges publiques ou carrément exposés à l'air libre et ce, parfois au centre-ville, comme l'a souligné le responsable de l'Association pour la protection de la nature. A ce sujet, l'on apprend de Mme Boughachiche, sous-directrice des Activités paramédicales et médicales au centre hospitalier universitaire, qu'«étant donné la quantité des déchets hospitaliers à traiter (plus de quatre tonnes par semaine), le CHU vient de s'équiper d'un deuxième incinérateur beaucoup plus récent que le premier, et qui est doté de deux chambres de combustion. Grâce à ce nouvel appareil, les déchets seront non seulement brûlés mais avant cela désinfectés». Et notre interlocutrice de préciser que «cet incinérateur est déjà installé et que son fonctionnement est programmé pour la semaine prochaine». De plus, elle explique «que le problème du tri des résidus d'activité de soins, qui était caractérisé par des négligences auparavant, fait dorénavant l'objet d'un contrôle par des moyens renforcés. Ainsi, pour mettre un terme aux errements, une équipe dite de coordination passe dans les services quasi quotidiennement et de manière inopinée, vérifiant les conditions d'entreposage des déchets. Toutefois, l'autre problème qui se pose, et qui a trait à la gestion des détritus, modestes pour l'instant, des cliniques privées de la ville, dont la destruction se fait au niveau des hôpitaux publics, vient d'être résolu par la signature d'une convention, apprend-on auprès de la direction de la Santé.