Le nombre des victimes de la circulation routière est en constante augmentation ces dernières années, en dépit des efforts consentis par l'Etat. Selon les statistiques officielles de la Protection civile d'Oran, les accidents de la route ont fait 91 morts en 2009, contre 68 morts en 2008, soit une augmentation de 19%. Le nombre des blessés est passé de 1.072 en 2008 à 1.899 l'année dernière. Le même bilan indique que le nombre des accidents de la circulation a quant à lui connu une baisse de 22%, comparativement à l'année précédente. Le nombre des interventions effectuées par les éléments de la Protection civile sur la route est passé de 1.282 en 2008 à 881 l'année écoulée. Selon les spécialistes, cette diminution est due à la multiplication des campagnes de sensibilisation, aux nouvelles mesures introduites dans le code de la route, au contrôle technique des véhicules et à l'amélioration de l'état des routes. Dans ce cadre et à l'instar des autres radios, la radio locale El-Bahia a lancé, depuis la semaine écoulée, une campagne nationale de prévention routière, qui s'étalera jusqu'au 31 décembre 2010. Cette action verra la participation de toutes les radios régionales - qui atteindront 46 au mois de février prochain - implantées à travers le pays, ainsi que les chaînes nationales et thématiques. Plusieurs partenaires, en l'occurrence des ministères, la Gendarmerie nationale, la Sûreté nationale, la Protection civile, les assurances, les concessionnaires automobiles et le mouvement associatif participent à cette opération. La campagne a pour objectif de contribuer à réduire au maximum le nombre des accidents de la route et des victimes de la circulation routière, en constante augmentation ces dernières années, selon des statistiques officielles. En outre, et dans le cadre des mesures entreprises par les services concernés, un projet de décret exécutif relatif à un permis de conduire à points se trouve actuellement au niveau du ministère des Transports pour étude et devra par la suite être soumis au gouvernement pour enrichissement et adoption. Le ministère est en train de revoir, en collaboration avec l'université de Mostaganem, la nomenclature concernant les causes des accidents de la route, relevant la nécessité d'améliorer davantage l'état des routes. D'autre part et selon un cadre de la direction des transports de la wilaya d'Oran, le manque d'effectifs est un écueil devant l'application stricte du nouveau code de la route. «S'il est appliqué strictement, le nouveau code de la route va permettre de diminuer sensiblement le nombre des accidents de la circulation. Cependant, le manque d'effectifs représente un obstacle devant l'application stricte de cette loi. Le réseau routier national s'étend sur des milliers de kilomètres et l'effectif actuel ne permet pas de surveiller toutes les routes, ce qui profitera aux conducteurs», a-t-il affirmé.