Selon le directeur de l'emploi qui s'exprimait sur les ondes de la radio régionale, le taux de chômage dans la wilaya de Aïn-Témouchent a baissé de 11 à 10,13% durant les deux dernières années. Il pense que le déclin se poursuivra en 2010, compte tenu de l'appui soutenu des dispositifs d'aide et d'insertion professionnelle mis en branle par le gouvernement algérien. L'on aurait bien aimé voir l'autorité chargée de l'emploi citer les sources de référence sur lesquelles elle s'est basée pour estimer la baisse du taux de chômage dans la wilaya de Aïn-Témouchent. Ceci dit, les pourcentages présentés à l'opinion sont fort encourageants et dénote l'intérêt et le soin accordés par les pouvoirs publics à voir les poches de la paupérisation se rétrécir d'année en année. Même les jeunes ne disposant pas de qualification professionnelle et n'ayant pas bénéficié d'une quelconque aide par le biais des dispositifs d'insertion, auront, dit-il, leur place dans l'échiquier de formation et de mise en relation professionnelle dans des créneaux disponibles dans la wilaya. En 2010, pas moins de 11.000 postes seront disponibles au niveau de l'ensemble des créneaux offerts par les dispositifs d'insertion. Ce nombre, s'il est avéré, constitue à vrai dire un élan qualitatif appréciable qui pourrait réduire le taux de chômage. Les produits de la formation professionnelle ont toutes les chances d'accéder à ces postes, étant donné que c'est un critère de choix établi au préalable. La rentrée de l'enseignement et de la formation professionnels dans la wilaya de Aïn Témouchent s'opère en février prochain et, d'ores et déjà, la direction de l'emploi pourrait se prononcer en faveur des filières où les demandes du marché local sont fortes. Lors d'un récent regroupement tenu à la bibliothèque Malek Benabi de Aïn Témouchent, l'un des responsables des dispositifs d'insertion s'est dit étonné de voir recruter des maçons venant d'autres régions du pays. Et selon les statistiques de fin d'année de la sûreté de wilaya, la main-d'oeuvre spécialisée pour les métiers nobles est recrutée parmi des migrants venus du Maroc.