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Chrono Can 2
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 01 - 2010

Rideau sur une Coupe d'Afrique chaude, humide et grisailleuse à souhait, sans génie ni gloire. Une coupe d'Afrique qui se termine par la victoire annoncée d'un team égyptien, enfant chéri d'arbitres aux insatiables mangeoires et d'une CAF sous emprise pharaonique depuis un demi-siècle.
Sâadane avait dit que le match Algérie-Egypte allait se jouer sur un détail. C'était ne pas compter avec un arbitrage honteux qui fut le «gros détail» qui a tout faussé au cours de cette Coupe d'Afrique, où nous avons assisté à la naissance d'une jeune et grande équipe d'Algérie. Les Guerriers du Désert viennent enfin de prendre la relève des Fennecs d'il y a un siècle.
A la recherche d'une âme perdue C'est Hocine qui a du exulter comme des millions d'Algériens au coup de sifflet final de ce match contre la Côte d'Ivoire, épuisant pour les nerfs et les cœurs, dramatique au plus haut degré. Une vraie tragédie grecque sous un ciel africain. Comme nous tous il a du trépigner, puis exploser à chaque but marqué par les nôtres. Il a du houspiller tel joueur, éructer contre tel autre, maudire Matmour et Ghezzal pour avoir raté deux occasions en or. Deux occasions qui auraient sonné le glas d'une Côte d'Ivoire flamboyante en début de partie, puis qui finit par lâcher prise au cours du temps additionnel. Au fur et à mesure que le temps fuyait inexorablement l'emprise de l'équipe algérienne, conquérante et soudée même lorsqu'elle était menée, continuait à se faire sentir. Jusqu'à cette tête «magique» grâce à laquelle un Bougherra rageur envoya la balle au fond des filets du gardien ivoirien médusé et désespéré. Comme s'il s'agissait d'une revanche à prendre sur quelques criticasseurs aux dents creuses ou sur le sort, contraire aux espoirs d'une équipe qui rame depuis deux années, contre vents et marées. Une fois de plus la délivrance est venue à l'ultime envolée du pied ou de la tête d'un défenseur inspiré et d'un Ziani, distributeur parfait.
A chaque but, les lignes téléphoniques et les portables vibraient et s'embrasaient. On se téléphonait d'un bout à l'autre du pays, et peut-être même au dehors, pour partager cette joie éphémère, d'un but marqué avec panache, l'angoisse d'un coup du sort inattendu et le plaisir de se retrouver face à une grande équipe née dans la douleur et la contestation, parfois la détestation autour d'un homme qui, malgré le roulis et les vagues contraires, sut maintenir le cap.
Incroyable pari tenu, les fennecs venaient de terrasser les éléphants et de gagner leur surnom de guerriers du désert. Ils prouvaient à tous les détracteurs de Rabah Saâdane qu'il y a une sacrée différence entre une feuille de papier ou un clavier et le terrain de la seule vérité qui tienne la route ; celle de l'effort généreux, de la sueur et du sang. Car la bataille fut rude, intense et acharnée. Voilà donc les pendules remises à l'heure jusqu'au haut des pyramides de Guizèh et de la rue du Caire. Non, la qualification au Mondial n'était pas usurpée. Elle fut l'œuvre d'une équipe enfantée dans la douleur de critiques injustes et, au début, de la lointaine indifférence des pouvoirs publics qui, ayant découvert le pactole politique qu'elle pouvait constituer, ont rectifié le tir et se sont mis sur les rangs.
C'est ce que l'on appelle de la récupération. Comme quoi, voler au secours de la victoire, il n'y a rien de plus politicien.
Une équipe dont les joueurs se découvraient à chaque rencontre, dont les mécanismes et la cohésion s'amélioraient au cours de chaque confrontation. Elle a su découvrir à l'issue de chaque bataille, ce supplément de cœur qui fait les grandes équipes. Une équipe qui a pu, au fil des matches, se forger une âme face à l'adversité et aux incompréhensions. Et qui, selon les prévisions de son entraineur, est montée progressivement en cadence en trouvant ses repères et en inventant les coups de génie qui font une grande équipe. L'entraineur était à la recherche d'un fond de jeu. Ses joueurs l'ont trouvé et le lui ont offert au cours de ce match du courage et de la dignité. Saura-t-on le conserver et le bonifier ?
Le temps de la dignité et de l'éveil
Ce soir, l'Egypte vient de se qualifier et de se dresser encore une fois sur notre route pour une suprême confrontation. Celle de la vérité voulue par les dieux du football qui viennent de consacrer l'ascension du jeune Gedou, un attaquent percutant et opportuniste comme devraient l'être tous les avants centre. Je pense à Ziaya qui me paraît avoir le même profil. Mais aura-t-il la même chance, celle de jouer assez longtemps et de prouver ce qu'il est réellement. Le match de jeudi nous le dira.
Tout le monde ne parle que de la qualification en demi finale. Plus rien d'autre n'existe. L'horizon des algériens semble irrémédiablement bouché par un immense ballon de foot ; et lorsque certains se risquent à parler de politique, des choses simples et prosaïques de la vie de tous les jours, ils sont regardés de travers. Comme si parler du réel était une injure, une intrusion dans la bulle magique et doucement anesthésiante que les dieux de la balle ronde envoient périodiquement aux hommes pour leur faire oublier le poids de leurs soucis.
Cela ressemble à l'histoire de la trêve des jeux olympiques anciens, où les cités en guerre rangeaient leurs armes le temps de la durée des jeux. Mais nous ne sommes plus aux temps de la Grèce antique. Les dieux de la balle ronde ne peuvent faire oublier les grèves des travailleurs de la SNVI, des médecins et des hospitaliers, les victoires syndicales comme celle remportée par les 31 travailleurs de l'Enad de Sour El Ghozlane injustement licenciés. Mais aussi les trahisons syndicales comme celle de la section de cette même entreprise dont le responsable n'a rien trouvé de mieux que de fomenter une grève pour s'opposer à la réintégration de ceux qu'il aurait du défendre. Comment oublier aussi, Ahmed Badaoui, ancien secrétaire général du syndicat des douanes, qui entre dans la cinquième année de son arbitraire licenciement, sans salaire et sans droits. Et cela ne fait rougir de honte aucun administrateur ni aucun syndicaliste digne de ce nom. Et dire que l'on se targue d'être dans un Etat de droit.
Les scandales de la corruption se suivent et se ressemblent, mais n'émeuvent plus grand monde, tant la société a l'impression que cela se déroule dans un autre monde. Le monde où une juge reçoit en plein visage la gifle d'un «j'assume» triomphant et provocateur, et qui, comme Jésus, tend l'autre joue pour absoudre le contrevenant. Mais la société est consciente d'avoir perdu bien des valeurs et que ces jeunes footballeurs seraient en train de lui restituer. Elle sait qu'elle vit dans un monde où la «heffa», la chipa, la «khatfa, le «tag âla men tag» et mille autres truanderies et incivilités en tous genres, sont devenues son lot quotidien. Un peu comme du temps de la Rome des Césars, décrite par Juvénal dans ses satires. Lorsque les foules mécontentes et affamées grondaient, César se contentait de donner du «pain et des jeux» - «panem et circences». Même si la nature des problèmes a changé, au fond, les modes de gouvernance n'ont guère évolué.
Ce que l'équipe nationale a fini par révéler bien malgré elle - et dont elle même a fini par prendre conscience – c'est non seulement le trop plein de dignité et d'amour du pays, mais essentiellement, le fait que les gouvernants devront désormais compter avec une jeunesse qui ne s'en laissera plus conter.
La mémoire de toutes les résistances
Les commentateurs sportifs nous ont appris que Saâdane était à la recherche d'un match référence. Ils pensent qu'il l'a trouvé avec ce Côte d'Ivoire – Algérie d'anthologie. Un match historique. Mais sans plus ; parce qu'aucun match ne ressemble à un autre. Il ne fait qu'attester qu'un niveau de jeu vient d'être atteint. Il faut savoir garder les pieds sur terre comme le dit avec humour, Ahmed Halli.
Un match de football ou de tout autre sport collectif est une création éphémère susceptible certes d'être mise en boite pour usage didactique, par la suite, sous forme de CD ou de DVD. Mais c'est une production unique, une sorte de chef d'œuvre que rien ni personne, même les joueurs qui l'ont enfanté dans la douleur et/ou la joie, ne peuvent reproduire à l'identique. Un match qui entre dans l'histoire du football algérien comme celui de 1982 contre l'Allemagne. C'est probablement à ce titre que Saâdane parle de référence. Un repère historique qui va nourrir la mémoire de générations de footballeurs et de téléspectateurs. Dont la résonance sociale sera limitée dans le temps, mais dont l'impact culturel pourrait être de longue durée, puisque il ira alimenter la mémoire de toutes les résistances et le souvenir de toutes les dignités que certains ont voulu bafouer.
Revenir à l'essentiel et au fondamental
Cette coupe d'Afrique des Nations offre à tous les amoureux du sport l'occasion de s'interroger, une fois de plus, sur l'état de développement de l'éducation physique et du sport, dans notre pays. Cette chronique est certes consacrée à la CAN mais elle nous permet aussi de réfléchir à l'ensemble d'un système et de témoigner lorsqu'il le faut. Cette fin de semaine au cours de mon footing j'ai fait une rencontre singulière.
Sur les parkings du stade olympique, Sid Ali, sept ans, roule comme un virtuose sur son petit vélo. Déhanchements étudiés, changements de rythme, accélérations puis déroulé en souplesse. Un vrai régal pour l'œil. Ce petit bout de chou, casque sur la tête et survêtement noir, joue avec délice avec son vélo. Pour lui, c'est un jeu sérieux. Dans sa tête, il se voit déjà champion, et rien d'autre. La preuve, son entraîneur est un ancien champion cycliste de la trempe des Hamza qui ont fait les beaux jours du cyclisme algérien. D'ailleurs, la section de la SOVAC à laquelle il appartient est dirigée par Hamza Madjid, son idole. Le patron de la SOVAC, Khider Oulmi, est un jeune entrepreneur de 45 ans qui, dans sa jeunesse, a tâté du vélo au contact de la famille Hamza. Il a gardé en lui les traces de cette griserie de la vitesse que l'on crée par soi même et en soi, du goût de la course et de la saine compétition qui nous pousse à chercher nos limites et tenter de les dépasser. La section à laquelle il fournit tous les moyens de s'exprimer et de se développer : vélos, survêtements, voitures suiveuses lorsque l'entrainement se déroule sur route, forces humaines et autres, est forte d'une soixantaine d'enfants. Ce que j'en ai compris, c'est qu'il considère que tout cela ne lui appartient pas.
C'est un don fait aux enfants et aux jeunes de son pays pour les aider à grandir sainement. La phrase si souvent citée, «mens sana in corpore sano», «un esprit sain dans un corps sain», est de ce même Juvénal que j'évoquais plus haut. Un bien qu'il restitue à ceux qui ont enchanté son enfance et sa jeunesse. Tout en regardant les jeunes évoluer, j'ai eu un échange avec Farouk Hamza et Said Kadi tous deux entraineurs des jeunes de la section. Et j'ai compris que la section était un peu le prolongement d'eux-mêmes et de leurs rêves d'antan. Aujourd'hui, le rêve, pour eux, est de voir l'un des enfants, et pourquoi pas notre petit Sid Ali, devenir un jour champion du monde.
Ils savent, au fond d'eux-mêmes, que cette section de cyclisme n'a rien d'extraordinaire dans un pays normal, que c'est un passage obligé vers la performance, la consécration et pourquoi pas la gloire. Mais ils savent aussi que ce travail fondamental se fait de moins en moins chez nous.
C'est ce qui explique que notre équipe nationale de football est composée pour l'essentiel de professionnels et de ce fait met en évidence les carences de l'organisation de l'éducation physique et du sport d'abord à l'école et, de manière générale, au sein de l'ensemble de l'organisation sportive et de la société. Il ne faut pas, et cela a été dit à plusieurs reprises, que cette équipe soit l'arbre, vigoureux certes, qui cache le délabrement de la forêt, du sport national.
Les larmes de Samia et de milliers d'enfants
Le jour du match contre l'Egypte, Aicha, professeur de maths dans un CEM, vient de rentrer du travail. Elle est fourbue. Entre les élèves intenables aujourd'hui, à cause du match, la circulation et les transports bondés, les klaxons des voitures, elle a les nerfs à fleur de peau. Heureusement que sa fille Samia, onze ans, est déjà rentrée ; et que sa mère a préparé le repas.
Dehors, toutes les rues se sont lentement vidées, comme un corps se vide de son sang. Aicha est ahurie par le phénomène que vit le pays depuis le début de cette coupe d'Afrique.
Comment un simple match de football peut-il produire de pareils effets ? Invraisemblable ! Samia, est déjà devant la télé, depuis un bon moment. Elle reprend en chœur avec les chanteurs de clips, les «ouane tou tré viva l'aljéré : «Tu vas voir maman nous allons battre les Egyptiens, ils nous ont tellement insulté !» Aicha, son côté éducatrice revenant à la surface «Mais ce n'est qu'un match de football, ma fille !».
Le repas vite avalé elles attendent le coup d'envoi. Aicha, recrue de fatigue, après avoir entendu les hymnes nationaux et vu les premières minutes, sombre dans un profond sommeil.
Le match est terminé de puis quelques minutes. La sonnerie du téléphone la réveille. Elle cherche à tâtons.
Samia lui tend le portable. Elle a le visage inondé de larmes. Elle pleure en silence. Hébétée Aicha ne comprend pas.
-Mais que se passe-t-il ma fille?
-Nous avons perdu maman… nous avons perdu… et sa voix d'enfant se perd en sanglots déchirants.
Le reste vous le connaissez. Des milliers d'enfants comme Samia ont du pleurer toutes les larmes de leur corps. Des enfants dont ne parle presque jamais et dont on oublie la souffrance. Des enfants qui cachent leurs larmes et pleurent en silence parce qu'ils ne savent pas ce que les grands vont penser d'eux. Est-ce que nous y avons pensé le jour de la débâcle provoquée par un arbitrage indigne d'une Coupe d'Afrique ?
Des enfants qui ne connaissent de l'histoire de leur pays que ce qu'ils en apprennent à l'école ; l'histoire vraie, réelle pour eux, commence avec les combats que livrent les guerriers du désert. On leur parle de moudjahidine et pour eux ces onze joueurs, sur un terrain de football, ce sont leurs moudjahidine.
Cela parle bien mieux à leur imagination. Nos enfants et nos jeunes sont en train de construire une nouvelle Algérie, leur Algérie qui a les couleurs des emblèmes dont ils se drapent, des tricots au sigle de leur héros. Et cela me fait penser au dessin de ce caricaturiste tunisien de la nouvelle télé Nessma, légendant son dessin du jour : «Egypte 4, Algérie, des héros».
Pour nos enfants leurs héros, leurs idoles ce sont les joueurs de l'équipe nationale de football.
C'est la raison pour laquelle, s'il y avait un match à gagner, sur le terrain et en dehors, c'était bien celui-là, pour faire taire, définitivement, toutes les contestations.
Et maintenant que vais je faire ? L'heure des bilans a sonné Maintenant, la CAN est terminée pour nous, avec la défaite pour la troisième place, mais pleine d'enseignements pour la coupe du monde ; c'est ainsi que tout le monde se console. Je ne parlerai pas de l'arbitrage de la honte, conséquence de l'hégémonie de l'Egypte sur l'administration de la CAF. Ni de notre exécrable politique sportive extérieure menée par des pouvoirs publics dont le seul objectif est de casser les cadres qui parviennent à s'imposer au niveau international. Un exemple récent pour illustrer notre non politique. Le poste qu'occupait Kamel Guemar à la tête du Comité International de l'EPS de l'Unesco, créé en 1975 grâce à l'action offensive de l'Algérie. Nous venons de le perdre parce que nos pouvoirs publics n'ont pas voulu le reconduire, alors que les autres pays étaient prêts à lui renouveler leur confiance.
Je ne parlerai pas non plus de la manière dont les politiciens se servent de l'image de l'équipe nationale et la vampirisent chacun à sa manière et selon ses intérêts. C'est de bonne guerre et il ne faut pas s'en plaindre, si cela doit aider le sport algérien à progresser ; mais de cela, je doute.
Désormais, il faut remettre les pieds au sol, et aborder l'incontournable : le temps des bilans. Il faudra ranger les émotions et les sentiments au vestiaire et se munir de l'intransigeant scalpel de la raison, pour dresser le seul bilan qui vaille, celui de la vérité. Sans complaisance vis-à-vis de qui que ce soit en interrogeant, un à un, les vecteurs de ce que j'appelle la Force 5.
Pour bon nombre de techniciens, la force globale d'une équipe est la conjonction organisée de la force physique, de la force technique et tactique, de la force mentale, de la force logistique et de la force de communication. L'équipe nationale n'étant la propriété de personne le bilan de la CAN devrait intéresser les techniciens de valeur de notre pays. Tous devraient donner leurs avis, de manière organisée, au sein des différents Collèges d'entraîneurs, et pas seulement sur les plateaux de télévision.
C'est par ce type de bilan que devrait commencer la préparation de la Coupe du Monde dont le programme a été déjà préparé par Sâadane dans ses grandes lignes, et qui doit être revu et affiné à la lumière des enseignements tirés de cette coupe d'Afrique. La politique de développement du football, celle plus générale du développement sportif national ont été décidées en vase clos, comme la politique de l'éducation qui intéresse tous les Algériens, alors qu'elles auraient mérité un plus large débat, puisque le foot est en passe de devenir la nouvelle religion du peuple. Comme toujours tout se décide pardessus sa tête.
Une dernière remarque relative au faste politique et populaire avec lequel sont reçus joueurs et entraineurs à chacune de leur prestation. Cette mythification outre mesure a de quoi inquiéter.
J'ai été soufflé le matin de l'accueil de l'équipe par la déclaration d'un étudiant à la télévision « J'étais là à cinq heures du matin et cet après midi j'ai examen à trois heures et demie... Mais l'équipe nationale passe avant tout ! » Incroyable mais vrai. Espérons qu'il a marqué quelques buts pardon quelques points décisifs pour son avenir. C'est comme si nous n'étions motivés et unis que par une balle ronde. Au Brésil, le football atteint probablement cette dimension mythique ; mais les Brésiliens sont en passe de devenir l'un des pays, dits émergents, qui pèse de plus en plus sur la politique- monde. Est-ce vraiment le cas de notre pays ?
Post- scriptum - Le Coupe d'Afrique s'est terminée par la scandaleuse décision de la CAF ou de la FIFA, c'est tout comme, l'une étant aux ordres de l'autre – sanctionnant le football et les jeunes Togolais. Et non l'Etat Togolais, seul responsable du retrait de l'équipe d'Adebayor. Sans tenir compte de la mort de trois personnes et des blessures des autres que l'on a tuées et blessées une seconde fois. Comme si cela ne comptait pas pour Issa Hayatou et Blatter. Doublez et triplez vos 50.000 dollars d'amende, mais ne fermez pas les portes du football, qui ne vous appartient pas, à la jeunesse du Togo. Mon souhait est que tous les sportifs et dirigeants des Comités Nationaux Olympiques (ACNOA) s'élèvent contre cette injuste et indigne décision, en adressant à la CAF et à la FIFA, une motion de protestation.


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