Initialement prévue pour hier, l'opération de démolition des constructions illicites érigées sur le domaine forestier au niveau de la forêt dite de « Coca » et certaines zones de la corniche supérieure, a été reportée à dimanche prochain, apprend-on de sources proches de l'APC d'Oran. L'opération, soulignons-le, s'inscrit dans le cadre de la lutte contre les constructions illicites. Il y a une dizaine de jours, le délégué du secteur urbain de Haï Bouâmama s'était réuni avec les représentants de la direction des forêts, la police de l'urbanisme et la gendarmerie nationale. Cette rencontre a permis la mise sur pied d'une brigade mixte chargée du suivi de l'évolution de la situation au niveau de cette zone et de l'entame des opérations de démolition. Sur ce point précis, le premier responsable du secteur a indiqué qu'une demande d'autorisation de démolition de 35 habitations illicites avait été adressée aux services concernés. Toutefois, il s'est avéré que, depuis, le nombre des familles qui se sont installées illicitement sur le site a presque doublé, ce qui a incité les responsables à reporter l'opération afin de revoir complètement le dispositif. Les services du secteur urbain avaient déjà adressé 25 mises en demeure à des citoyens ayant érigé des constructions au niveau du site dit « Coca » près de la route de la corniche supérieure. Il s'agit de familles qui ont coupé des arbres et érigés leurs habitations illicitement. Les familles concernées avaient été sommées de quitter les lieux pour permettre aux services de la commune de procéder à l'éradication des constructions ciblées. Le délégué du secteur avait tenu à affirmer que le phénomène de la prolifération des constructions illicites au niveau de cette forêt ne peut être éradiqué tant qu'il ne sera pas mis fin aux agissements de certains énergumènes qui encouragent les familles à s'installer sur le site en leur cédant des constructions de fortune et des parcelles de terrain illicitement à des prix alléchants. « Il faut aussi doter le secteur urbain des moyens adéquats de lutte contre ce phénomène », avait insisté le même responsable.