Pas moins de 60% des mandataires ont régularisé leur situation vis-à-vis des impôts grâce au nouveau système d'imposition instauré récemment et portant désormais sur l'application de l'impôt forfaitaire unique, a indiqué le coordinateur local de l'UGCAA. Un impôt unique qui sera appliqué pour tous les contribuables du marché de gros des fruits et légumes dont les dettes accumulées ont dépassé les 400 millions de centimes, a ajouté notre interlocuteur. Il s'agit, en effet, d'un allégement fiscal décidé à l'issue d'une réunion regroupant les services des impôts, le président de la fédération des mandataires et le coordinateur local de l'UGCAA. Les intervenants ont tenu à passer en revue l'ensemble des entraves relevées à l'issue de l'application de l'impôt réel. Un impôt non unifié et qui avait, selon notre interlocuteur, pénalisé de nombreux mandataires dont l'activité n'est pas toujours garantie en raison de la nature périssable des produits. «Ces produits sont vite périssables, ce qui oblige le mandataire à ne pas les écouler. Une perte sèche donc. Une situation fâcheuse qui se traduit par conséquent sur le chiffre d'affaires du commerçant, d'une part, et sur l'impôt réel, d'autre part. Autant d'anomalies que les représentants de l'UGCAA ont dénoncées pour venir en aide aux mandataires, notamment en prévision de leur transfert vers le nouveau marché d'El-Kerma, où des modifications liées au changement d'adresse seront apportées sur les registres de commerce. «Nous avons pris les devants afin de régulariser cette situation et éviter, par conséquent, des désagréments aux mandataires», a noté M.Mouad. Parmi les solutions apportées en matière de fiscalité, notons l'élaboration d'un calendrier de paiement au profit des mandataires endettés. Outre ces dispositions, il a été procédé à l'effacement de toutes les pénalités de retard. Un apurement qui a été bien accueilli par les mandataires affiliés à l'UGCAA, a-t-on appris. Ainsi et en saluant cette résolution, le coordinateur local a tenu à préciser que toutes les mesures sont prises. Nos interlocuteurs indiquent encore que ces problèmes ont été soulevés à maintes reprises, précisant à ce sujet qu'un allègement fiscal reste la seule solution pour pouvoir résoudre un problème qui handicape de nombreux mandataires.