Le différend qui oppose la Fédération algérienne de cyclisme à l'UCI est loin d'être clos. Cette dernière ne s'est pas manifestée à propos de la tenue de l'assemblée générale élective de la FAC, il y a plus d'un mois et qui avait plébiscité Rachid Fezouine au poste de président. Ce dernier qui a fait face à une grande fronde déclarée de certains membres de l'ancien bureau fédéral, avait réussi à écarter ses adversaires au cours de l'AGE validée par les pouvoirs publics qui ont tenu par ce fait à le soutenir dans le bras de fer opposant depuis une année la FAC à l'UCI. Cette dernière avait déjà rejeté les résultats de la précédente AGE tenue il y a une année en prétextant que les statuts de la FAC ne sont pas conformes à ceux de l'instance internationale de la discipline. Ceci au moment où Fezioune considère les injonctions de l'UCI comme une ingérence dans la loi qui régit le sport algérien. « Le président de l'UCI McQuaid doit respecter les lois algériennes. A la FAC, on se conforme comme toutes les fédérations au texte 405-05 relatif au fonctionnement des instances fédérales. Contrairement à l'Algérie, l'UCI veut lui imposer ses propres vues concernant la gestion de la FAC. Beaucoup de pays, notamment ceux du golfe Persique, ne sont pas touchés dans ce domaine par l'instance internationale qui fait dans le «deux poids et deux mesures» », soulignera le président de la FAC. Notre interlocuteur n'a pas manqué de déclarer que la FAC ne tiendra pas compte de la position de l'UCI et qu'elle a décidé de travailler dans la légalité absolue pour redonner un nouvel élan à cette discipline en Algérie.