La direction de l'action sociale compte réaliser un SAMU social, qui servira de structure de transit, destinée à accueillir, héberger et prodiguer les premiers secours et soins pour les populations en détresse. Selon le chargé de communication de la DAS, M. Rahaïlia, qui fait savoir qu'«une enveloppe financière de 6 milliards de centimes a été consacrée pour la réalisation de ce projet, qui sera implanté sur l'espace mitoyen au siège de la DAS, lui servant actuellement de parking». D'ailleurs, dira-t-il, l'étude de faisabilité du dit SAMU va démarrer dès la semaine prochaine. Une fois les travaux réalisés, ce sera le troisième centre du genre au niveau du pays, après ceux d'Alger et d'Oran». Le Samu social, dont il y a lieu de préciser qu'il aura une capacité d'une centaine de lits, sera pourvu d'une équipe composée d'un médecin, d'un psychologue et de plusieurs éducateurs, dont des spécialistes. Selon notre interlocuteur, «cette équipe aura à effectuer régulièrement des sorties sur le terrain, en direction des différents quartiers de la ville des ponts, à la recherche, l'identification et le recensement de ces populations en détresse». Et de préciser «qu'il s'agit pour cette équipe de recueillir des femmes, des hommes et des enfants en perdition, de les entourer de l'écoute qu'il faut et d'accomplir les premiers gestes à même de leur redonner de l'espoir.» Après leur avoir fait prendre un bain et donner des vêtements neufs, sinon propres, commencera la phase d'observation de ces différentes catégories de population en vue de leur orientation vers les structures sociales les plus indiquées et appropriées. Il s'agira alors d'étudier la situation des personnes recueillies et hébergées dans ce SAMU, et ce au cas par cas. Ainsi, selon notre vis-à-vis, «des pensionnaires se verront orientés vers Diar Errahma, s'il s'agit de personnes âgées (hommes ou femmes) abandonnées ou en rupture de liens, même de façon temporaire, avec leurs familles.» Il ajoutera que «lorsqu'il sera question d'enfants recueillis, ils seront remis à leurs parents dans les cas de simple fugue, ou orientés vers des centres de rééducation spécialisés de la DAS, selon qu'il s'agira de mineurs, d'enfants handicapés, de malades ou à problèmes.