MM. Hocine Chelli et Abdelhamid Messaoudi, respectivement directeur général de l'entreprise des Transports de Constantine (ETC) et patron du «Bureau Verital», organisme étatique de certification, d'habilitation et de contrôle, sis à Béjaïa, ont insisté hier «pour dire qu'il n'y a eu aucune panne des télécabines de la ville». Les deux responsables mettent en exergue le fait «que l'année 2010 est celle de la maintenance, puisque ce moyen de transport par câbles a, derrière lui presque 9.000 heures d'exploitation depuis qu'il a été mis en service en juin 2008. Cet entretien qui a duré une quinzaine de jours, une période, somme toute, normale, est une impérative nécessité, suivant les recommandations du constructeur suisse, pour l'assurance de la pérennité du matériel et la sécurité des usagers qui obéissent aux normes universelles admises en la matière». Pour la première fois, disent-ils, «une équipe technique, 100% algérienne, composée d'ingénieurs et de techniciens qualifiés, a relevé le défi de l'entretien et procédé à la vérification générale du système, tout au long du parcours, aussi bien en aval qu'en amont. Ils ont également changé les galets de bandages des pylônes, des pièces maîtresses essentielles suspendues à une hauteur de 50 m. Ils ont aussi refait à neuf la grande roue en aluminium dont la courroie était à la limite de l'usure. Une usure qu'il a fallu prendre en charge afin d'éviter un éventuel accident, ou tout mauvais imprévu dans le genre débordement des galets, le long de l'itinéraire». A propos de cette opération «extrêmement sensible», l'on spécifie que «le wali a insisté pour la confier à des cadres techniques locaux». En soulignant «que le gain en devises fortes est conséquent». Le responsable de «Verital-certification» assure, quant à lui, «que notre organisme doit rendre compte, de manière cyclique, de l'exploitation des téléphériques de Constantine, Skikda et Tlemcen au ministère des Transports, surtout lorsque les tolérances exigées par les concepteurs sont dépassées, il n'est pas question de tergiverser avec la sécurité des passagers et une fois que la limite d'exploitation est atteinte, c'est nous qui contactons, de facto, le maître d'œuvre pour vérification, en sachant que lorsqu'on aura atteint les 22.500 heures d'exploitation, c'est à un démantèlement général qu'on aura affaire». M.Chelli, pour sa part, annonce dans le même sillage, «la tenue dans les tout prochains jours d'une manifestation -portes ouvertes- sur place, afin de rassurer les usagers, dont certains continuent à faire montre de réticence aux fins d'emprunter ce moyen de locomotion extrêmement efficace, ceci en demandant «plus de civisme à l'intérieur des cabines, car on a constaté que l'on essaie d'actionner les manettes d'ouverture des portiques lorsque le téléphérique est en marche.