Il est certes inutile de présenter à nos lecteurs Hadj Lacarne Belaïd, dont la réputation dans le domaine de l'arbitrage, mais aussi de la gestion et de son développement dans le monde, ont dépassé les frontières nationales. Mais, ce que l'on peut dire en revanche, c'est que les bibliothèques nationales, locales et régionales s'apprêtent à être enrichies par un récent ouvrage actuellement en imprimerie à Sidi Bel-Abbès, qui est signé par l'ex-chevalier du sifflet et ancien défenseur latéral de l'USMBA pendant deux longues décennies. C'était l'époque où les enfants que nous étions demandaient à nos aînés de nous faire entrer au stade des trois frères Amarouche pour voir les Fellah, Khelladi, Soudani, les internationaux tunisiens et autres joueurs du cru qui ont pu s'extérioriser sous la férule de grands dirigeants comme les docteurs Hassani et M'barek, Tayebi, Belhacel Mokhtar (dit Si-El-Mahi), les regrettés Ould Khelifa, Djamil Bendimered, Abdedaïm Benaouda, Chiali, Belkharroubi, Ouhibi, Omar Lakhmès, Bensenada Miloud, Bouaït, Chikhi, Sahnoun et autres qui ne sont plus de ce monde. De grandes pointures ont porté le maillot de l'USMBA, à l'image des Larbi Benbarek, Nehari, Lakhdar Belloumi, Drid Nasreddine. L'auteur de cet ouvrage n'est autre que l'ancien chevalier du sifflet Lacarne Belaïd, qui était présent lors du Mondial-1982, ouvrage que nous attendions avec impatience. L'histoire du club mérite bien qu'on s'y consacre. Votre serviteur, il y a quatre mois, a déjà donné le ton à travers l'ouvrage «Lumières de Novembre» pour faire connaître cette histoire aux jeunes générations. «Je pense qu'il était de mon devoir d'écrire une partie de l'histoire de l'USMBA. Aussi, mon livre retrace le parcours de deux générations, l'une depuis sa création en 1933 jusqu'à 1956, où notre grand club est arrivé en finale de la Coupe d'Afrique du Nord 1955/1956, contre le voisin de la ville le SCBA, finale non jouée. La deuxième génération, c'est celle de mon époque, de 1962 à 1971, avant que nous passions le flambeau à la troisième génération des Amar, Salhi, Abdi Fodil, Senour et Mehdad. J'ai évoqué aussi la période 1958-1962 où les équipes de quartiers se sont organisées à travers toutes les villes du pays pour se préparer à la constitution des clubs après l'indépendance. J'espère avoir contribué à l'écriture d'un pan de l'histoire de l'USMBA dans cet ouvrage, qui permettra, j'en suis convaincu, à tout un chacun de faire connaissance avec les grands bâtisseurs du club cher à nos cœurs et de leur œuvre.