Les habitants de la cité des 80 logements LSP d'El-Khroub se plaignent du cadre de vie de leur lieu de résidence, toujours à la recherche de ses marques, des travaux succèdent à d'autres et semblent être menés sans études préalables, selon leurs affirmations. Et bien sûr, disent-ils, «c'est au préjudice du confort des résidents de la cité, alors qu'ils sont en droit d'attendre le minimum, pour leur santé et pour leur quiétude». Et d'ajouter «des chantiers sont ainsi ouverts puis gelés sans explications, à l'instar de celui concernant l'aménagement extérieur entamé en grande pompe au dernier trimestre de 2009, mais a baissé de cadence d'abord et puis mis carrément en veilleuse par la suite ». Entre-temps, ajoutent nos interlocuteurs, «ce sont des travaux de construction d'une route qui ont débuté avec la même lenteur de rythme que ceux de l'assainissement extérieur». Et de poursuivre que «depuis près de sept mois, des travaux de raccordement de canalisation d'eaux usées mal réalisés sont la cause d'une évacuation à contresens et d'une accumulation sous les bâtiments A2A et B2. Ces eaux ainsi «emprisonnées», sous la pression, remontent à la surface en dégageant des odeurs nauséabondes, coulant sur plusieurs mètres avant de rencontrer un avaloir et s'y déverser. Le résultat est que dans cette partie de la cité, l'air est vicié et irrespirable.» Mais, ajoutent-ils, ce sont aussi certains regards et avaloirs, qui pendant tout ce temps-là sont restés dépourvus de couvercles avec tous les dangers qu'encourent aussi bien les personnes âgées que les enfants. Les habitants, qui sont tous propriétaires, déplorent qu'ils ne soient pas consultés et mis au courant de ce qui se passe dans leur cité. Questionné sur ce sujet, le président de l'APC d'El-Khroub, Nacer Hamaizia, n'est pas surpris que les travaux d'aménagement de la cité en question entraînent gêne et dérangements aux résidants et le regrette, mais les rassure que les choses sont maîtrisées. Concernant les travaux d'assainissement extérieur, l'évacuation des eaux pluviales et celles usées et d'autres petits aménagements, la cadence suivie est bonne, dira-t-il, même si cela donne l'impression qu'il y a un gel en la matière. Et de poursuivre, en vérité comme ailleurs, il y a des plans initiaux qui sont modifiés au fur et à mesure de l'avancée des travaux, mais aussi des interventions des autres partenaires sur leurs réseaux respectifs (Sonelgaz, Seaco, etc.). Pour l'entame des travaux de la route, il explique qu'en quelque sorte il y a urgence à la réaliser avant la prochaine saison des pluies. Elle est empruntée, en effet, par pas moins de 10.000 usagers quotidiennement. Enfin, la cité est en chantier depuis plusieurs années et il faut surtout s'armer de patience, ce ne sont que des mauvais moments à passer et qui passeront, conclut le maire.