Un groupe d'habitants, dont les maisons sont essaimées autour et notamment en dessous de la station d'épuration Akid Abbès, sur le territoire de la daïra de Aïn El-Turck, dénoncent les conséquences néfastes du déversement des eaux usées. Ils s'insurgent en particulier sur l'odeur nauséabonde qui s'en dégage et la prolifération des moustiques et autres insectes. «Nous vivons le calvaire lorsque la station déverse ses eaux usées dans la mer en cette période de l'année, synonyme de la fin des vacances, au lieu de procéder à des refoulements. Nous sommes très incommodés par l'odeur pestilentielle et nos maisons sont envahies par une nuée d'insectes, véhiculant toutes sortes de maladies à transmission hydrique. C'est encore plus grave parce que nos enfants sont en permanence exposés à des maladies », a fait remarquer avec une pointe de dépit un riverain dont l'habitation est érigée en aval d'un ru dans lequel déversent les eaux provenant de cette station d'épuration. «Nous avons en vain saisi, à maintes reprises, les services compétents pour une opération de démoustication. Nous redoutons également la prolifération alarmante des rats, qui s'introduisent à l'intérieur de nos maisons», a ajouté un autre habitant des lieux. Les protestataires revendiquent une opération d'assainissement à travers une véritable prise en charge de leurs problèmes, tout en se réservant le droit de faire appel au wali d'Oran, et ce en cas d'une fin de non-recevoir pour leurs doléances.