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Chlef, 30 ans après le 10 octobre 1980, où en est-on?…
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 09 - 2010


2ème partie
Le désordre général qui eut pour cadre les alentours du tribunalde Chlef, opposant aux forces de l'ordre une foule immense de chélifiens venus soutenir leur représentant esté en justice, ayant tot fait de gagner toute la ville et la banlieue de Chettia avec les hordes de jeunes survoltés, surgissant de partout et saccageant tout sur leur passage.
Au décompte final, les violentes émeutes se soldèrent par d'inconmensurables dommages estimés à des centaines de millions de dinars causés au chef lieu de la capitale du Chélif.Un désastre qui aurait pu etre évité,cependant, si le bon sens avait prévalu dès le départ, avec l'ouverture du nécessaire dialogue avec les représentants des émeutiers.en pareilles circonstances de tensions à hauts risques et heurts violents.
La voie porteuse du dialogue et de la sagesse
L'ouverture à ce «dialogue» eut lieu finalement, après coup,aux lendemains des violentes manifestations durant lesquelles plusieurs arrestations de jeunes émeutiers furent opérées. Le gouvernement central avait dépeché alors le ministre chargé des Collectivités Locales, M. Dahou Ould Kablia pour s'encquérir directement sur les lieux de l'état exact de la situation. Ce qu'il accomplit, et après divers contacts avec les différentes parties en mésentente, il procéda à l'installation d'une commission de suivi des mesures annoncées pour la circonstance.
Et dans ce contexte, la première décision concretisée concernait le déblocage immediat de la cession de 6300 logements occupés par des locataires sinistrés comme le voulaient ces derniers.De meme qu'il avait été décidé la cession des chalets à leur ancien cout ,c'est-à-dire au prix d'acquisition initial par les 12 000 autres acquéreurs de ce type d'habitat. Une autre mesure qui devait intervenir quelques huit mois plus tard, avait trait à l'octroi d'une aide financière de l'odre de 70 millions de centimes pour chaque famille concernée par la construction d'une nouvelle habitation. Mais en étant soumise,au préalable, à l'obligation de démolir le logis en préfabriqué pour pouvoir bénéficier de la dite somme d'aide.
Les hauts responsables à qui avait été confiée la mission de régler la problématique ont bien cru faire, mais cependant ils ne semblent pas du tout avoir tenu compte de certains paramètres qui risquaient de resurgir inéluctablement à l'avenir. Ainsi, comment avait-on pu croire qu'on pouvait solutionner le problème de reconstruction de pas moins de 18 000 habitats en attribuant à chaque concerné la somme de 70 millions de centimes qui ne suffirait meme pas à réaliser les premiers travaux de fondations? Et ce d'autant plus que l'aide est fractionnée en tois tranches périodiques de 35, puis 17, et 18 millions de centimes, sans oublier les tractations administratives pour l'obtention les apports de financements complémentaires provenant des prets auprès de la CNEP, difficilement remboursables compte tenu des bas revenus, en general, des familles occupant les chalets vétustes, selon les citoyens concernés par la mesure. Cette dernière ne suscitant l'enthousiasme de personne, cars pour beaucoup, la problématique des chalets délabrés à reconstruire de la ville de Chlef est tout simplement revenue à la case depart.
Pour le moment, on en est, malgré tout et sans trop y croire, avec la poursuite du traitement des dossiers recensés ou deposés des concernés par l'opération de reconstruction des habitats pour se défaire à jamais de cette question lancinante du préfabriqué qui perdure , ne cessant d'occasionner moult problèmes socio- environnementaux.,dont les plus graves étant ceux liés à la santé des citoyens ( présence d'amiante cancérigène signalée dans les sites résidentiels accusant un état de délabrement inquiétant).
Une attente de la realisation des promesses officielles qui dure…
Interrogé par des confrères de la presse nationale à propos de cette situation inquiétante, M. Mohamed Yacoubi, le coordinateur des représentants des familles sinistrées de Chlef dont on n'entend plus parler depuis un bon bout de temps des activités de la commission qu'il présidait (d'aucuns rapportant qu'elle aurait été dissoute ou qu'elle serait empechée de poursuivre ses activités?) , ce dernier aurait laissé entendre que «nous n'allons pas abandoner notre combat». Pour lui, «le dossier des logements en préfabriqué connait une prise en charge partielle», considérant certes le fait qu»'il y a eu des mesures qui ont été appliqués , comme la cession du patrimoine restant «, mais estime qu'il y a d'autres qui attendent une revision et un soutien plus large des autorités centrales», telle l'aide à la reconstruction et «le montant de 70 millions de centimes qui nous a été acordé dans ce cadre est très en deçà des besoins et ne permet pas la réalisation d'une nouvelle habitation», M. Yacoubi affirmant, «sur ce point , les memes autorités nous ont donné des garanties pour qu'il soit revisé à la hausse.
Nous attendons…» ( Cf Extrait de l'entretien rapporté par le confrere Ahmed Yechkour d'El Watan du 24/04/2009) Depuis que ces declarations ont été faites voilà plus d'un an et demi , cette attente dure toujours et aucun signe à l'horizon signifiant la revision promise de ce quota d'attribution d'aide financière en vue de hater la reconstruction d'habitations décentes, et d'abréger les souffranceset malheurs d'une population qui est à bout avec les sequelles de la catastrophe naturelle et les gestions inapropriées de la cité chélifienne. Ce grand cantonnement de barraquements connait ,on ne peut plus, un état d'agravation de la situation socio -environnementale et sanitaire qui aurait pu etre évité auparavant, on ne le répètera jamais assez, si les responsables qui étaient en place à l'époque avaient eu le courage civique d'etre à l'écoute des preoccupations citoyennes.
Il aurait fallu, pardi, au préalable cette capacité d'ouverture sur autrui ou cette vertu noble d'esprit du dialogue et du courage d'écoute responsable de l'avis different de l'autre. Mais c'est bien vrai que cette culture de concertation démocratique authentique ou de «choura» nous fait terriblement défaut à nous autres Algériens, et plus particulièrement à nombre de responsables qui sont les premiers à se plaindre par la suite de ce qu'ils favorisent pourtant depuis longue date, par leurs aveugles tendances autoritaristes, verouillant systématiquement toutes voies saines de libres communications et de recours sage au dialogue pacifiste et constructif.
Dans le cas du marasme chélifien, certains responsables ,au lieu d'entreprendre la voie simple de la communication salutaire, avaient préféré jouer avec le feu en tirant imprudemment le diable par la queue.
Le principal responsible du chef lieu wilayal, refusant de proner le dialogue, avait au contraire, comme l'affirme M. Mohamed Yacoubi, tout fait pour empecher l'appel au bon sens, allant meme jusqu'à poursuivre en justice le coordinateur des sinistrés, et il faut dire que selon des échos qui se recoupent l'ex wali aurait été en partie «monté» par un entourage de mauvais conseillers et certains responsables locaux hostiles à la commission de coordination des cités en préfabriqué , fustigeant et dénigrant principalement le coordinateur des sinistrés pour l'enfoncer mais qui Dieu merci, en rechappa après son jugement ultérieur avec une légère peine de sursis.
La reconstruction se doit d'etre equitable
D'aucuns auraient cru alors que la mission de l'instance de coordination était terminée, surtout aprèsun long silence qui a plané depuis, mais cette torpeur d'intervalle ne semble pas du tout avoir entamé le moral du bonhomme qui ne donne pas l'air de quelqu'un qui a abdiqué. « Nous n'allons pas abandoner notre combat ni trahir notre population, nous sommes determinés plus que jamais à faire aboutir nos revendications», déclarera M. Yacoubi à la presse, soulignant :» Les pouvoirs publics ont fait part de leur volonté d'oeuvrer dans ce sens et de clore définitivement ce dossier noir , mais cela nécessite des actions concretes sur le terrain». En d'autres termes l'homme est encoredebout, comme le demeurent une multitude d'autres Chélifiens plus que jamais concernés par la question des «chalets vétustes» et de la reconstruction de leur ville,en general. Les instances étatiques ont certes fourni d'immenses effots pour la rehabilitation de Chlef et de son tissu urbain, sa voierie, les équipements socioéducatifs, économiques, sportifs,etc, mais cela s'est fait souvent, sans associer aux plans d'aménagements les élites citoyennes de la contrée ,ce qui aurait limité les nombreuses lacunes constatables aujourd'hui.
Dans cette optique, comme y insiste un fervent défenseur des droits des sinistrés , en l'occurrence M. Hocine Boughari :» la reconstruction de la ville se doit absolument de prendre en ligne de compte les aspirations des populations concernées, en ce sens qu'elle doit se faire suivant les procédures d'aménagements universels qui respectent les normes d'environnement urbanistique approprié, tout en veillant sur le cachet spécifique des traditions architecturales de la région. Cela dit, la reconstruction n'est pas impossible, mais il faut bâtir pour le long terme, dans une optique de développement durable.
Ce n'est qu'ainsi qu'on pourra régler de façon adéquate la situation perdurante des chalets en préfabriqué tombant en ruines, étant donné que les recours entrepris par le gouvernement pour la prise en charge de ce type l'habitat n'ont pas abouti au résultat escompté. Et effectivement, avec l'aide décidée d'octroi de 70 millions de centimes et de surcroît libérée en 3 tranches, et selon l'état d'avancement des travaux de reconstruction du foyer familial, cela s'est avéré tout à fait impossible pour les familles de refaire leurs nouvelles habitations. Cette voie de recours semble ignorer le fait que les familles de sinistrés des cités en préfabriqué font partie dans leur grande majorité de la couche sociale à faible revenus, composée entre autres, des retraités, salariés pensionnaires, travailleurs occasionnels, des chômeurs même, qui ne peuvent à cet effet répondre aux conditions du dispositif mis en place de recensement et de règlement administratif de la question de reconstruction des chalets vétustes».
A suivre


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