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Antinéa: Une cité à la recherche de son lustre d'antan
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 11 - 2010

Du haut de sa terrasse surplombant 21 étages d'habitations, la Cité Amiral Kheireddine (ex-Antinéa), plantée en plein centre d'Oran, offre au regard l'une des plus belles vues de la ville d'Oran et de son prolongement qui s'étire vers l'Ouest. Une vue en contrebas insoupçonnée, qui plonge le regard jusqu'à la pointe de Cap Falcon, en passant par la montagne du Murdjadjo qui semble à portée de main. Cette cité de deux tours, comptant 190 logements en tout, a été construite sur une belle esplanade durant les années 50 et ne fut habitée que juste après l'indépendance du pays, en majorité par des coopérants techniques.
Mme Djeffal, qui est une dame fort entreprenante, est la présidente du comité de cité depuis l'année 2007. Le local situé à l'intérieur de la cité qui lui sert de siège est bien entretenu.
La présidente se fait aider par une jeune secrétaire qui vient lui donner des coups de main pour mettre à jour les fiches de suivi des locataires qui cotisent entre eux pour parer au strict minimum : c'est-à-dire entre 200 et 400 dinars par mois. Et ce strict minimum, ce sont les ascenseurs qui ne marchent pas, une véritable préoccupation pour tous.
Pour de nombreux habitants logeant du côté sud, pour se rendre à leurs domiciles, ils doivent prendre le seul ascenseur qui fonctionne, du côté nord, remonter jusqu'à la terrasse et puis redescendre de l'autre côté pour aller vers le 6e étage, 7e ou autre, car la descente, bien entendu, est plus facile que la remontée.
L'histoire des élévateurs qui ne fonctionnent pas est un vrai calvaire pour tous ceux qui habitent sur les hauteurs et c'est à quoi s'attelle Mme Djeffal, qui semble avoir gros sur le cœur avec tous les problèmes qui ne se résument pas uniquement aux ascenseurs en panne continue, mais bien plus.
«Une fois, des habitants ont cotisé 9 millions de centimes pour réparer un ascenseur qui n'a fonctionné que deux mois, chose qui a découragé plus d'un pour renouveler l'expérience», dit-elle, tout en ajoutant qu'à plusieurs reprises, elle a contacté divers services, entre autres l'OPGI, afin de régler ce problème. Face à cela, «on n'a eu que des promesses jamais concrétisées», dit-elle. En tout et pour tout, elle précise «qu'un seul ascenseur a été réinstallé».
D'autre part, les eaux usées qui dégoulinent de partout au niveau des appartements font craindre le pire pour tous les locataires qui ne savent plus quoi faire. «Il ne s'agit pas de réparer à l'intérieur des habitations, mais le problème réside dans les colonnes montantes d'évacuation qu'il faudrait renouveler en totalité, et pour cela nous avons à plusieurs reprises saisi différents services», ajoute la présidente du comité de cité. «Avec ce dégoulinement, précise la présidente, il y a toujours des problèmes de coupure d'électricité car les courts-circuits sont fréquents. Malgré cela, la cité compte quelques femmes de ménage qui viennent nettoyer les parties communes et un concierge qui fait vider les bacs à ordures », indique-t-elle. Et là, précise-t-elle, les vide-ordures ne fonctionnent pas et les locataires sont obligés de faire descendre leurs rejets ménagers jusqu'en bas pour leur évacuation.
Nous avons trouvé le concierge, celui qui s'est occupé de l'entretien de la cité, allongé sur sont lit. Il est la mémoire vivante de cet endroit, fourmillant de vie et d'animation qui, en son temps, comptait deux petites piscines. Ce monsieur, un vieillard cloué au lit par une fracture au bassin, manque beaucoup aux habitants, lui qui savait venir en aide à tout le monde, témoigne Mme Djeffal sur le ton de la compassion.
Cette dernière lance d'ailleurs un appel aux autorités pour venir en aide aux habitants et sauver ce qui peut l'être de cette cité au lustre fané. Les colonnes montantes des eaux usées, la réhabilitation des vide-ordures condamnés et, surtout, l'installation de nouveaux ascenseurs et, entre autres, d'autres petits travaux qui ne demandent pas beaucoup d'investissements, mais qui peuvent rendre un tant soit peu à cette cité son éclat d'antan et redonner une vie plus décente et moins contraignante à ses habitants.


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