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UNE ANNEE VAINE
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 12 - 2010

Pour les Palestiniens sous occupation ou en exil, l'année se termine sans surprise, avec une occupation qui continue de grignoter ce qui reste des territoires et qui menace à nouveau de s'attaquer à Ghaza.
L'adversité leur a appris à ne pas accorder de grande importance aux discours et aux déclarations d'intention. Ils ont pu constater, encore une fois, que les grandes puissances ne cherchent pas à résoudre le problème et créent une nouvelle diversion guerrière en focalisant sur le programme nucléaire iranien.
Les Palestiniens – et certains responsables arabes faussement «modérés» y contribuent au-delà même des exigences de Washington – sont invités à «patienter», le temps que les puissants règlent son affaire à l'Iran. Les Palestiniens qui ne sont pas entretenus par les aides occidentales – c'est-à-dire l'écrasante majorité – savent, avec beaucoup de lucidité, que si l'Iran est attaqué et écrasé, cela ne fera que décupler l'arrogance d'Israël. Ils constatent que l'impasse dans la région est telle qu'une guerre paraît presque inéluctable et que la seule interrogation est de savoir où elle aura lieu : Ghaza, le Sud-Liban ou l'Iran. La guerre contre l'Irak, approuvée en sous-main par les Etats du Golfe qui ont permis que leurs territoires soient une base de départ des troupes d'occupation, a entraîné un affaiblissement considérable des Palestiniens. Une guerre pour écraser et anéantir l'Iran est, pour Israël, un moyen d'enterrer définitivement la cause palestinienne et de s'imposer comme maître absolu dans la région.
Peu de gens apprécient le modèle de gouvernement iranien, mais la plupart savent que la guerre qui se prépare contre ce pays a pour enjeu et finalité l'assujettissement de l'ensemble de la région à Israël. Les opinions de la région sont lucides. Elles ne comprennent pas pourquoi cette évidence stratégique ne pénètre pas les esprits des dirigeants en place. Cette incompréhension est encore plus forte chez les Palestiniens, qui n'en reviennent pas de l'incroyable persévérance de l'Autorité palestinienne à courir derrière l'illusion américaine et à refuser les pas nécessaires pour le rétablissement de la nécessaire unité nationale.
L'année 2010 a été de ce point de vue particulièrement «riche». Mahmoud Abbas a cru que Barack Obama respecterait son engagement, qu'il œuvrerait pour la création d'un Etat palestinien et qu'il continuerait à exiger le minimum basique de l'arrêt de la colonisation. Il a pour cela fait tout ce qu'il fallait, y compris une honteuse coopération sécuritaire avec l'occupant. En vain. Au bout du compte, Barack Obama revient platement sur ses engagements publics et «autorise» à nouveau Israël à coloniser les terres palestiniennes.
La seule éclaircie dans l'annus horribilis palestinien est venue des pays latino-américains qui ont osé braver les interdits de Washington en reconnaissant un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Cette décision des latino-américains exprime très clairement leur conviction que l'administration américaine ne fait preuve d'aucun sérieux et qu'elle travaille uniquement à faire gagner du temps à Israël. Cet annus horribilis de plus incite à un changement total de stratégie. Il faut cesser de croire à la bonne foi ou au sourire d'Obama.


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