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La chute de la valeur du dinar ne trouble pas la Banque d'Algérie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 04 - 2011

Le débat sur la «faiblesse» du dinar est de retour comme à chaque fois que l'euro grimpe. Sa valeur sur le marché parallèle vole de record en record et s'approche au cours des derniers jours du sommet historique de 150 dinars pour un euro. Pour les cambistes ce sera atteint à la veille de l'été. Simultanément, le différentiel avec le taux de change officiel qui se situe autour de 103 dinars pour un euro sur le marché interbancaire des changes au cours de la dernière semaine d'avril n'a jamais été aussi élevé.
Depuis quelques semaines les tentatives d'explication battent leur plein : inquiétudes liées à la montée de la contestation sociale, exportations illégales de capitaux, instauration du Credoc, hausse des salaires et jusqu'à la disparition, fin janvier, des bons de caisse anonymes se disputent la faveur des analyses. Pour l'heure, la chute de la valeur du dinar sur le marché parallèle ne semble pas émouvoir la Banque d'Algérie qui s'est donné pour règle de ne jamais commenter son évolution. La création de bureaux de change, réclamée par les opérateurs économiques et prévue par la réglementation depuis 1997 n'est toujours pas non plus à l'ordre du jour.
La Banque d'Algérie préfère «le flottement dirigé»
Dans le dernier rapport de conjoncture disponible sur son site, la Banque centrale note qu'elle «reste la principale source de devises offertes sur le marché interbancaire des changes où la détermination des cours relève des mécanismes de marché. Elle rappelle qu'elle applique» un régime de flottement dirigé du taux de change du dinar vis-à-vis des principales devises". Un cadre de la Banque d'Algérie traduit pour nous en langage clair. "Le système appliqué depuis le milieu des années 90 consiste tout d'abord à tenir compte de l'évolution des taux de change des monnaies des plus importants partenaires commerciaux de l'Algérie sur les marchés internationaux. On en fait une sorte de moyenne pondérée qui se traduit au cours des dernières années par une dépréciation du dinar par rapport à l'euro qui épouse, en l'atténuant, celle du dollar. On tient compte ensuite du différentiel d'inflation entre l'Algérie et ses partenaires commerciaux qui est en hausse au cours des dernières années et qui est également à l'origine d'une légère dépréciation de la valeur officielle du dinar." Résultat de cette "gestion flexible du taux de change", le dinar a, au taux officiel, perdu plus du tiers de sa valeur par rapport à l'euro au cours des 4 dernières années.
Avec des réserves de change qui représentent à fin 2010 plus de 38 mois d'importation, la "dévaluation rampante" du dinar par rapport à l'euro apparaît comme un paradoxe et un fardeau difficile à porter pour nombre d'acteurs économiques, notamment en raison de la part prépondérante des pays de l'Union européenne dans les importations algériennes. Des voix se sont élevées, notamment au sein des milieux patronaux, insistant sur le renchérissement des biens d'équipement importés ou encore des matières premières nécessaires au fonctionnement de l'appareil productif. Elles sont épaulées par nombre de personnalités ou de responsables économiques dénonçant d'importantes pertes de pouvoir d'achat au cours des dernières années. A l'étape actuelle, ces points de vue ont cependant peu de chance d'être entendus.
Des instruments ciblés
En dépit de la "consolidation de la position financière extérieure de l'Algérie" au cours de la décennie écoulée, le choix de la défense de la valeur du dinar n'est manifestement pas celui des autorités algériennes qui ont préféré au cours des dernières années, pour défendre le pouvoir d'achat des Algériens, recourir à des instruments d'action économique plus ciblés. Une option confirmée par la loi de finances 2011 qui a prévu une cagnotte destinée au soutien des prix de différents produits de plus de 400 milliards de dinars (près de 6 milliards de dollars).Une cagnotte qui devrait gonfler encore à la fois en raison des dernières mesures liées à l'élargissement du dispositif de soutien des prix à de nouveaux produits et également à cause de l'envolée des prix des produits alimentaires de base sur les marchés internationaux.
Option confirmée également par l'importance des hausses de salaires consenties au cours des derniers mois. Quoi de plus ciblé en effet et de plus "pratique" que des augmentations de salaires octroyées au coup par coup suivant les priorités de l'heure. Le risque essentiel que comporte cette démarche à l'heure actuelle est celui d'une contagion des revendications sociales et de pressions en faveur d'une généralisation des hausses de salaires qui pourrait provoquer un emballement de l'inflation. Ce n'est pas pour l'heure l'hypothèse retenue par les locataires de la villa jolie qui prévoient dans leur dernier rapport de conjoncture une hausse des prix en baisse par rapport aux 2 dernières années et limitée à un peu plus de 3% en rythme annuel en 2011.


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