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Des spécialistes tirent la sonnette d'alarme: Pénurie d'adrénaline dans les hôpitaux
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 07 - 2011

Une rupture inquiétante de l'adrénaline est signalée dans les hôpitaux, à l'échelle nationale. Les services de réanimation ainsi que d'autres services de chirurgie sont privés de ce produit indispensable en cas d'opération chirurgicale. Et ce sont les malades qui payent les conséquences de cette rupture inexpliquée, selon les spécialistes. Pour résumer la situation, un médecin résident à Oran, lance avec regret que «les malades n'ont plus le droit de faire un arrêt cardiaque parce que les médecins n'ont pas de médicament pour les réanimer». L'adrénaline qui est un produit à usage hospitalier uniquement n'est plus disponible dans les hôpitaux bien qu'elle soit, nous diront des spécialistes, un médicament qui ne coûte pas cher sur le marché. Pourquoi cette rupture de stocks ? Des spécialistes à Oran, Constantine et Alger ont été incapables de répondre à cette question «pour la simple raison, disent-ils, que nous n'avons pas eu d'explication de la part des autorités concernées». Selon un médecin spécialiste au service de réanimation à Constantine, «nous pouvons confirmer une chose. La rupture de ce produit est nationale. Nous avons contacté nos collègues à travers différentes wilayas et ils ont tous confirmé qu'il y a pénurie d'adrénaline». La situation est dramatique pour nous et pour les malades, soulignent ces spécialistes. Pour certains, ils ont été contraints de travailler avec les «moyens de bord» pour sauver une vie. «Nous avons été, pour certains cas, obligés d'administrer de l'adrénaline périmée pour éviter au malade une mort certaine. Au bloc opératoire, nous n'avions pas d'autres choix», affirment d'autres. Pour certains malades, nous explique un autre spécialiste, «nous avons utilisé un autre produit substituant mais qui n'a pas la même efficacité. Notre souci était de sauver une vie et aider le patient». Les spécialistes lancent un appel de détresse aux autorités concernées afin de régler ce problème qui risque d'être fatal aux personnes admises à l'hôpital pour subir une opération chirurgicale ou pour d'autres qui font un infarctus du myocarde.
Les mêmes praticiens ont tenu également à attirer l'attention sur d'autres produits en rupture de stocks et qui sont aussi indispensables. Il s'agit de pénurie de produits anesthésiques, à l'échelle nationale aussi. Ces produits de réanimation ne sont pas disponibles dans la majorité des hôpitaux et les chirurgiens ne peuvent pas opérer. Selon un médecin au service de neurologie dans la wilaya de Tlemcen, le «xylocaine» en gel n'est plus disponible. Les laboratoires nationaux fabriquent ce produit en injectable mais pas en gel et comme l'importation de ce médicament a été interdite, c'est la crise actuellement dans les hôpitaux. Pour le spécialiste de Constantine, «à cause de ces ruptures, pas d'opérations chirurgicales à l'exception des cas très urgents. Nous faisons face également à des pénuries d'antibiotiques pour soigner les infections post opératoires des malades. Nous n'avons pas avec quoi combattre les bactéries résistantes. Même le sérum salé n'est pas disponible», nous dira ce spécialiste.

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