La grande salle Abdelhamid Benbadis de l'université des sciences islamiques de Constantine abritera aujourd'hui la 4e édition des «Journées de neurologie libérale de l'Est», organisée par l'association des neurologues libéraux de l'Est. Selon les organisateurs, cette nouvelle édition verra la participation d'un grand nombre de professeurs de neurologie et des professeurs en médecine interne, qui viendront de tout le territoire national. Il y aura également des réanimateurs, des rhumatologues, des spécialistes en endocrinologie et en urologie, des généralistes de l'Est algérien et des paramédicaux. Ainsi, entre 300 et 35O praticiens seront présents, ont assuré les organisateurs, et ce du fait que le thème de la journée, «Neurologie et médecine interne», concerne plusieurs disciplines médicales. A propos du choix de ce thème, le docteur Alliouache Ahmed, du service neurologie du CHU de Constantine, nous a expliqué hier «qu'il y a beaucoup de pathologies-frontières entre la neurologie et la médecine interne et beaucoup de spécialistes travaillent sur cette question». A ce propos, a déclaré notre interlocuteur, l'association compte créer un club neurologie-médecine interne, car, selon ce spécialiste, les pathologies de médecine interne peuvent se compliquer de maladies neurologiques et neuropsychiques également. Pendant cette quatrième journée qui sera animée par des communications sur le thème, les intervenants vont essayer de rapprocher les idées élaborées dans les deux spécialités en définissant les méthodes de prise en charge des malades entre neurologues et internistes, entre neurologues et rhumatologues, entre neurologues et hématologues, etc., «toutes ces maladies qui n'ont pas encore de statut particulier», a précisé le Dr Alliouache. Les travaux des journées vont être couronnés par des recommandations sur les méthodes de prise en charge pluridisciplinaires des malades de façon adéquate par les différents spécialistes. La principale de ces recommandations portera sur la création d'un «club de neurologie médecine interne, comme je l'ai signalé au début, et sur les grandes prescriptions thérapeutiques pour les malades.»