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Vieux bâti: 14 familles à Boulanger lancent un cri de détresse
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 11 - 2011

Au 22, rue Rouis Rayah à Boulanger, 14 familles occupant un immeuble menaçant ruine tirent la sonnette d'alarme avant que le pire se produise. Ils sont unanimes à déclarer que leur relogement devient impératif, vu que la menace d'effondrement est réelle en plus des conditions d'hygiène inhumaines. Il n'y a, en effet, que deux sanitaires pour tous les locataires. Chacun d'eux a présenté une demande, voire plus, de logement et datant des années 70. Une preuve que cette situation n'est pas nouvelle et le propriétaire de l'immeuble a cessé de percevoir les loyers depuis la fin des années 70 et n'a fait sa réapparition que dernièrement pour non seulement demander aux locataires de payer les antécédents, mais aussi en opérant une révision des montants. Unanimement, ils ont été contre cette démarche en considérant que le propriétaire a abandonné son bien et l'entretien de l'immeuble dépend de lui. Aussi bien au premier niveau qu'au rez-de-chaussée, les murs sont fissurés alors que les dalles faites en fer à T présentent des signes de vétusté très apparents.
M. Mellali, habitant un logement du premier étage, raconte que durant les dernières pluies il avait refait toute l'étanchéité en procédant à la pose d'une couche de béton pour éviter l'infiltration des eaux en provenance de la terrasse accessible. De visu, au niveau de cette partie commune, le carrelage est pratiquement séparé de la dalle alors que les balustrades donnant sur la cour et sur les deux rues constituent un danger du fait qu'elles s'effritent quotidiennement. L'eau potable est également une autre difficulté pour les locataires qui doivent s'alimenter directement de la niche étant donné que toutes les installations sont devenues inopérantes et toute tentative de les refaire peut fragiliser davantage l'édifice. De ce fait, l'immeuble datant de l'ère coloniale et qui remonterait au début du siècle dernier, selon son architecture, est devenu inhabitable.
Devant ce risque, les autorités ont été à maintes reprises alertées, aussi bien les services de la protection civile que les services techniques. Et à chaque fois, ces derniers ont fait des constats concluant la menace de ruine. Le grand désespoir provient de toutes les démarches faites auprès des services du relogement avec des nuits passées devant le bureau pour être le premier à l'ouverture et le dernier en date est celui de la wilaya qui a eu lieu en janvier dernier et 10 mois après aucune réponse n'a été donnée à tous ceux qui ont déposé des demandes accompagnées de dossiers. Certains locataires reviennent même sur le nombre de points estimé à 124, un nombre leur ouvrant droit à un logement décent. Cependant, c'est incontestablement le cas d'une vieille femme occupant un exigu F2, sans commodités aucunes, qui retient l'attention. Celle-ci raconte que son défunt mari avait postulé pour un logement social, mais après son décès la demande n'a pas été acceptée et il a été exigé à la sexagénaire de refaire toute une procédure.
Côté santé, plusieurs maladies affectent les habitants et sans exception d'âge et parmi lesquelles l'allergie, l'hypertension. Pourtant, parmi ces locataires on signale des professeurs et de hauts cadres de l'administration. Ce qui fait craindre le pire à toutes ces familles demeure l'arrivée de l'hiver et en cas d'importantes précipitations, une catastrophe est possible comme cela a été le cas au début de ce mois dans un immeuble situé non loin de là, au 28, rue de Mancipp. Cet immeuble, heureusement évacué de ses habitants il y a deux ans, s'est effondré partiellement et la façade risque à tout moment de céder.


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