Meziane appelle les journalistes sportifs à défendre les valeurs et les règles d'éthique professionnelle    Ghaza : le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 51.201 martyrs et 116.869 blessés    Aïd El Adha : neuf ports recevront prochainement des navires de moutons importés    Aïd El Adha: arrivée du premier navire chargé de 15 mille tètes de moutons au port d'Alger    Les journalistes piégés dans l'enclave    Une journée où le stress a dominé les rencontres    Le MC Alger écope de deux matchs à huis clos            Préparatifs de l'Aïd El-Adha    Foot/ Ligue 1 Mobilis : le MCA s'impose à Biskra, le CRB renverse l'ESM    Ouverture de la Semaine scientifique de l'Académie algérienne des sciences et des technologies    Le président de la Fédération équestre algérienne élu au Conseil d'administration de l'Union arabe d'équitation    Evacuation sanitaire de trois voyageurs britanniques au large de Cap Matifou à Alger    Le parti TAJ réitère son "rejet catégorique" de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du pays    Cybersécurité: Journée d'information et de sensibilisation au profit des élèves du cycle secondaire à Alger    Constantine: Hamzaoui souligne l'importance de former les jeunes scouts à l'administration électronique    M. Meziane réaffirme l'importance de former des journalistes engagés dans la défense des intérêts du pays et de la société    Début des travaux de la 8ème conférence internationale de solidarité avec peuple sahraoui    APN: session de formation dimanche sur "La sécurité des Smartphones"    Le ministre de la Communication préside à Alger l'ouverture d'une session de formation au profit des journalistes    Le Quai d'Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal    Mobilis : Les médias à la découverte de la 5G    Des matchs à double tranchant    Le Prix national de l'innovation scolaire lancé    Les enjeux des changements climatiques et de la biodiversité débattus    Nessim Hachaich plante les couleurs nationales au plus haut sommet du monde    Rencontre sur les mécanismes de protection    L'Institut d'agriculture de l'Université Djilali-Liabes invite les enfants de l'orphelinat    Ligue 1 Mobilis : l'ES Sétif au pied du podium, le NC Magra n'est plus relégable    Mois du patrimoine: un programme riche et varié dans les wilayas du Sud    Opéra d'Alger: ouverture du 14e Festival international de musique symphonique    Malgré le déstockage d'énormes quantités, la pomme de terre reste chère    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Réalité et intox dans la crise syrienne
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 09 - 01 - 2012

Pour expliquer la résistance du régime syrien à la révolte populaire dont il est la cible, les experts et autres analystes occidentaux ont invoqué le fait qu'il dispose du soutien d'une base sociale assez large qui, pour diverses raisons tant politique, économique qu'ethnique et religieuse, a tout à craindre et à perdre au changement que réclament les révoltés. Ce qui n'est pas faux. Pourquoi alors, s'agissant de la crise syrienne, de ses causes et de la solution pour en sortir, il n'est tenu compte en Occident que du point de vue de ceux qui en Syrie ont opté pour la contestation violente du régime ?
Il y a une certitude qui s'impose dans cette crise syrienne, c'est celle que Bachar el-Assad et son régime doivent céder le pouvoir. L'immense majorité des citoyens syriens, démocratiquement consultée, s'exprimerait irrécusablement dans ce sens. Ce n'est donc pas tant cette question qui fait problème en Syrie, mais celle du comment obtenir le départ d'El-Assad et de son régime.
C'est sur cette dernière question que se divise le peuple syrien et ceux qui se présentent comme fondés à parler en son nom. Deux courants agissent en son sein : l'un prônant la lutte contre ce régime par tous les moyens, y compris l'appel à l'intervention étrangère. L'autre, la poursuite de la révolte pacifique contre ce régime, mais en refusant l'intervention étrangère.
Ces mêmes experts et analystes occidentaux, qui reconnaissent une base sociale non négligeable au régime d'El-Assad et avouent ainsi implicitement qu'il ne serait pas aussi isolé intérieurement qu'ils le voudraient, se sont rangés sans réserve critique aux côtés du courant de l'opposition syrienne favorable à l'intervention étrangère. Tout ce qu'ils disent ou défendent sur ce qui se passe en Syrie est l'amplification des «informations» que leur livre cette frange de l'opposition syrienne.
Il se trouve pourtant que leurs sources d'information sont constituées d'expatriés syriens, pour la plupart peu représentatifs des révoltés qui bravent la répression du régime. Qu'ils se soient regroupés dans un Conseil national syrien, censé être l'animateur à distance de la révolte, n'en fait pas automatiquement des porte-parole crédibles de celle-ci et encore moins des témoins aux déclarations véridiques et donc irrécusables. Il est pourtant démontré que des forces politiques et des personnalités connues pour être des opposants sans concession à Bachar el-Assad et à son régime ont une autre appréciation de ce qui se passe en Syrie, forgée par ce qu'elles voient et entendent sur le terrain. Elles ne sont pas écoutées en Occident parce que leurs dires et arguments ne s'inscrivent pas dans le schéma préétabli par les grandes puissances concernant la crise syrienne et la méthode pour y mettre fin.
Il en résulte que médiatiquement, l'opinion internationale subit une campagne d'intox qui lui présente la situation syrienne sous un angle totalement faussé, ne lui laissant entrevoir le salut du peuple syrien que sous la forme de l'intervention étrangère, occidentale plus exactement. Toute autre préconisation et approche sont donc, à l'aune de cette campagne d'intox, irrecevables et mises au compte de manœuvres tendant à sauver El-Assad et son régime. L'opération a marché dans le cas libyen, elle est éventée dans le cas de la Syrie et par la majorité du peuple de ce pays en premier lieu. D'où le problème rencontré par les Occidentaux à faire accepter le principe de l'intervention internationale.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.