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Personnels et évacués se plaignent : Les urgences en ébullition
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 08 - 2012

Le service des urgences médicochirurgicales accueille quotidiennement, et à longueur d'année, des dizaines de personnes. Mais durant le mois de Ramadhan, l'afflux est encore plus important.
Lors d'une virée dans cet établissement, on a constaté que les pavillons des urgences étaient assaillis par des patients venant de partout. Le hall et la salle d'attente des urgences médicochirurgicales étaient bondés. Les attentes sont longues, ce qui irrite les patients et, donc, des disputes éclatent. Selon le médecin urgentiste de garde, «d'habitude, on reçoit une quarantaine de personnes qui viennent pour consultation pour diverses raisons, mais durant les premiers jours du mois de Ramadhan, nos pavillons sont pris d'assaut». La plupart des médecins urgentistes de garde et les paramédicaux qui sont mobilisés au niveau de ces pavillons se plaignent d'être débordés, durant la journée et après le f'tour, par une foule de personnes qui prétendent relever des cas d'urgence mais en réalité, ce n'est souvent pas le cas. Au service des urgences du Centre hospitalo-universitaire d'Oran, les patients affluent de partout. «On m'a ramené inanimé à l'hôpital. Mais à mon réveil et toujours sous le choc, je suis resté là sans que personne s'occupe de moi. Alors que je m'attendais à passer un scanner et, pour couronner le tout, voilà qu'on m'annonce que je dois sortir et trouver un autre endroit pour passer les radios, car le scanner est en panne et les radios du service ne sont pas très visibles», dira cet homme victime d'un accident. Un scanner dans une clinique privée coûte au moins 7.000 dinars. Au service des urgences, des files d'attente interminables devant le service de radiologie. Devant la salle de radiographie, où des malades allongés sur brancards mobiles et des malades externes s'entremêlent, c'est la cohue. On entend à l'extérieur le défilé incessant des ambulances en provenance de toute la région. C'est ce qui explique que souvent des malades sont dirigés vers l'extérieur pour leurs examens radiologiques. L'illusion de pouvoir trouver l'alternative à leur incapacité financière d'aller se faire soigner ailleurs étant de courte durée, les malades n'ont d'autre choix que de recourir aux établissements privés, trop chers. Le service des UMC fait également face à des ruptures de médicaments contre les vomissements, les anesthésiants, les poches de sang. Souvent, les citoyens se rendant aux urgences et personnel médical et paramédical se plaignent. «Nous sommes dépassés par le flux», reconnaît un médecin. «Cette structure qui reçoit les malades de 16 wilayas de l'Ouest, notamment celles de Mostaganem, Aïn Témouchent, Relizane et Mascara, enregistre entre 80.000 et 90.000 consultations par an dont 76% sont des malades extra-wilayas. 25% seulement sont de vrais cas d'urgence», selon des sources de la direction de la santé. Les urgences médicales sont ainsi confondues avec un service de consultation. «Ce sont des cas qui auraient pu être pris en charge au niveau des Etablissements de santé de proximité (EPSP)», indique un médecin urgentiste. Pour ce qui est des autres problèmes, nos sources affirment que le scanner est en panne depuis plus d'un mois. Quant aux médicaments, la même source affirme que ces ruptures sont temporaires et le service est approvisionné régulièrement. On apprend aussi que le service fonctionne avec 40 médecins de différentes spécialités, en plus de paramédicaux. Durant cette période de Ramadhan, une moyenne de 40 blessés (rixes, agressions, accidents de la circulation, accidents domestiques, entre autres) est reçue quotidiennement à partir de 18 heures et jusqu'aux premières heures de la matinée dont une dizaine nécessite des interventions chirurgicales.
En plus de l'important afflux de malades, le personnel soignant est ciblé par des actes de violence. «L'établissement ne pouvant plus répondre aux demandes de plus en plus nombreuses. Cet afflux influe négativement sur la qualité des prestations. Les conditions de travail, se détériorant chaque jour, sont, en fait, à la base de tous les problèmes, et on est contraints de gérer le stress des malades et de leur entourage», ajoute un médecin. Nos interlocuteurs nous expliquent que certains malades, tenaillés par la douleur, voire par la peur, perdent le contrôle de leurs nerfs. Ils réagissent en pleurant, d'autres en criant, alors qu'une troisième catégorie de malades, la pire, se montre agressive en exigeant de voir immédiatement le médecin, même si leur cas est moins grave que les autres. Selon un autre médecin, «cette structure érigée pour servir de casernement n'est pas adaptée aux conditions essentielles de la prise en charge d'un malade. Cela va de la réception du malade à sa circulation (tri, déchocage, bilan radiologique, bloc réanimation...). Cette structure, dépendant pour certains besoins des services du CHUO et se trouvant en extra-muros, pose un problème de sécurité pour le déplacement, surtout de nuit, des personnels médicaux ou d'éventuels transferts de malades. Des transferts qui posent le problème de retard de traitement. En plus des caractéristiques de la structure, il existe un problème d'organisation». Pour rappel, en 2009, la Direction de la santé de la wilaya a annoncé que le secteur serait prochainement renforcé par la réalisation d'une nouvelle unité des urgences médicochirurgicales à l'hôpital d'Oran dans le cadre du plan quinquennal de développement (2010-2014).


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