Une partie d'un immeuble de trois étages, situé sur la rue Belouizdad, un quartier populaire de la capitale, s'est effondré, dans la nuit de mercredi à jeudi, causant une grande panique dans tous les environs. L'effondrement qui a eu lieu à 2h30, a causé des blessures à deux personnes. Il s'agit, avons-nous appris hier, d'une vieille dame et d'une fillette, qui se trouvaient au 1er étage quand s'est produit l'écroulement de la bâtisse. Selon des témoignages recueillis sur place, la fillette et sa grand-mère ont été secourues par un jeune du quartier et ce, avant l'arrivée des éléments de la Protection civile et des services de sécurité. Le jeune en question n'a pas hésité à risquer sa vie pour aller porter secours aux deux personnes qui étaient prises de panique, témoignent des habitants du quartier. Il faut savoir que le pire a été évité de justesse à cause de l'absence de la majorité des habitants de cette ancienne bâtisse, sise au n° 68, Mohamed Belouizdad (Ex-Belcourt), lorsqu'une partie de l'immeuble s'est affaissée comme un château de cartes. Eventré, l'immeuble a été évacué de tous ses habitants par mesure de précaution et une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l'effondrement. En attendant les conclusions de l'enquête, tout porte à croire que l'écroulement de la bâtisse a été provoqué par les travaux d'un projet de construction d'un hôtel mitoyen de la bâtisse de trois étages. En effet les travaux du l'hôtel de 6 étages ont dangereusement fragilisé l'immeuble avant que ce dernier ne s'effondre. Les habitants de l'immeuble, selon des témoignages recueillis sur les lieux, auraient alerté, à plusieurs reprises, les autorités locales sur le danger que représentait le projet sur leur habitation, mais vain. Il aura fallu malheureusement la blessure de plusieurs personnes et l'effondrement de plusieurs appartements causant des dégâts considérables aux alentours, notamment l'écrasement de véhicules, pour que le projet entrepris par les riverains soit arrêté, en attendant les conclusions de l'enquête judiciaire.