L'apprentissage de la langue nationale Tamazight, soumise à l'autorisation parentale, décidé par le secteur de l'éducation nationale, suscite dans le milieu scolaire, apparemment,des mécontentements particulièrement au sein d'une partie importante du personnel pédagogique et des parents d'élèves. Certains parents d'élèves rencontrés,nous ont fait part de leur désapprobation à soumettre leurs enfants à leur autorisation, pour qu'ils apprennent leur langue maternelle, qui est en somme reconnue par l'Etat comme langue nationale. Il est tout aussi vrai que la mise en œuvre du caractère facultatif,n'a pas renforcé la cohésion et l'harmonie recherchée dans les établissements scolaires, selon ce qui se dit au sein de la société. Contrairement à cette attente, il s'est installé un clivage qui a vu le jour entre élèves arabophones et berbérophones. Et dans ce cas, des enseignants de cette langue, et des parents d'élèves suggèrent que pour son développement pédagogique, il est souhaitable que Tamazight soit généralisé. Par ailleurs, et après avoir initié une pétition dans laquelle il interpelle le secteur concerné de rendre obligatoire cette langue, le collectif national autonome pour l'enseignement de amazigh (CNAELA), vient d'organiser une assemblée générale, en présence de nombreux étudiants, pour débattre du caractère facultatif assimilé à une entrave contre l'efficacité de la langue Tamazight. A cet effet le collectif, du moins ses membres, sont intervenus tour à tour pour appeler la société civile à s'associer aux actions qu'il compte entreprendre sur le terrain. A SAVOIR, LA PROPOSITION D'UNE MARCHE, POUR LE LUNDI PROCHAIN, QU'IL A SUGGEREE A L'ASSISTANCE. CETTE MARCHE S'EFFECTUERA A PARTIR DE L'UNIVERSITE POUR REJOINDRE L'ESPLANADE DU SIEGE DE LA WILAYA.