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EL-BAYADH: Les séquelles des inondations d'octobre 2011 perdurent
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 10 - 2013

Deux années se sont écoulées et la population locale se souvient encore des inondations d'octobre 2011 qui ont failli emporter plus de la moitié du chef-lieu de la wilaya. Un bilan très lourd traduit par le décès de 11 personnes emportées par les eaux en furie, deux ponts et deux passerelles se sont affaissées et plus de 1897 habitations, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du tissu urbain ont été sérieusement endommagées. Un sinistre qui a pris de court les pouvoirs publics, mais qui n'a pas empêché les autorités de retrousser les manches et de prendre immédiatement le taureau par les cornes. De son côté l'Etat a été prompt à réagir et n'a pas lésiné sur les moyens. Une opération de sauvetage de grande envergure a été lancée. Afin de parer au plus pressé, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, à la tête d'une délégation ministérielle, s'est rendu sur les lieux quelques heures seulement après le drame et a su mettre du baume sur les cœurs de la population affolée en débloquant plus de 400 milliards de centimes. Une véritable bouffée d'oxygène. Et de cet épais matelas financier, il a été prélevé 100 milliards pour la viabilisation urbaine, et 300 autres milliards pour la reconstruction des ponts totalement affaissés. Les autorités de la wilaya ne se sont pas fait prier et dès les premiers jours, elles se sont attelées à effacer les séquelles du drame. Il leur a fallu engager une véritable course contre la montre dès les premières heures. En l'espace de six mois seulement, pas moins de 614 familles ont été recasées dans des logements flambant neufs, dotés de toutes les commodités, achevés et réceptionnés en un temps record par la direction générale de l'OPGI. En parallèle, deux entreprises publiques de réalisation des grands ouvrages d'art ont, de leur côté livré 2 ponts et 2 autres passerelles reliant les deux grands quartiers de la ville. Quelques mois seulement se sont écoulés et la ville a pu ainsi retrouver son rythme et tout le mérite revient incontestablement aux autorités de la wilaya et à leur tête le wali de l'époque qui n'a dormi que d'un seul œil durant plus d'un semestre. Il ne faut pas omettre les travaux titanesques entamés par la direction de l'hydraulique qui ont abouti à mettre à l'écart tout danger de débordement des crues de l'oued. En effet, les conduites souterraines des eaux usées ont été rénovées en sus des digues de protection sur les lieux mêmes de départ des premiers torrents qui alimentent l'oued au lieu dit «Deffa» ainsi que l'achèvement de la pose de plus de 3 km de canalisations destinées à la collecte et à la régularisation des eaux de pluie. Sur les 1897 habitations endommagées, recensées par les deux organismes, publics et privés de contrôle de la construction réquisitionnés, il a été décidé d'octroyer une aide à la construction d'un montant de 150 millions de cts à chacune des 542 familles déclarées sinistrées, de 70 millions de cts à 432 autres et enfin 30 millions de cts à une troisième catégorie comptant 331 familles.
Cependant cette opération d'aide à la reconstruction confiée à l'APC n'a pas encore donné les résultats escomptés puisqu'elle n'a pu achever la démolition que de 170 habitations seulement sur les 1700 recensées par le CTC. Au moment où la mairie tient à fermer l'œil sur le cas de 18 autres en ruine qui présentent un danger réel et permanent mais louées à des tiers à des prix défiant toute concurrence. Mystère et boule de gomme sur ce pacte qui lie les élus locaux communaux avec les propriétaires de ces habitations désaffectées qui ont bénéficié chacune de deux logements sociaux, sinon plus, dans le cadre de l'opération de recasement. Ces habitations sont situées sur la rue Gheribi-Miloud sur la rive gauche de l'oued. Une dizaine de familles sinistrées, après avoir vainement frappé à toutes les portes pour être recasées, n'ont pas trouvé une oreille sensible à leur cris de désespoir. Il s'agit notamment des familles nombreuses, de plus de dix personnes, dont les Djebiri et Abad, qui ont été comptabilisés par la mairie sur le registre des constructions démolies, rue Moulekhaloua à moins de quinze mètres des rives de l'oued, dans le quartier Graba. Face au mutisme du maire qui leur a promis par le passé ponts et merveilles, elles lancent un cri de détresse aux autorités de la wilaya. Plus surprenante encore est sans conteste l'opération confiée au service technique de la mairie d'El-Bayadh. Ce dernier est sensé être chargé de l'étude et de l'octroi des aides à la reconstruction aux familles dont les habitations ont été déclarées endommagées. Il faut l'avouer et dire avec honnêteté que la mairie n'a réussi à examiner depuis le mois de novembre 2011 que 300 dossiers sur les 1305 qui lui ont été confiés par le CTC et qui ne seront ficelés que vers la fin de l'année 2014. Des lenteurs bureaucratiques condamnables qui risqueraient de dénaturer les efforts louables et gigantesques consentis par des pouvoirs publics dès les premiers jours du sinistre.
Ces centaines de citoyens lancent cette fois-ci un pressant appel au premier responsable de la wilaya afin que les élus communaux puissent se mettre sérieusement à l'œuvre et se décider enfin à mettre réellement un terme définitif à leur cauchemar qui risque de s'éterniser.


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