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Réhabilitation des immeubles du centre-ville : Des carences et des explications
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 12 - 2013

Réhabilitation et restauration des immeubles du centre-ville d'Oran, une première expérience et un apprentissage dans le métier qui ne peut s'apprendre qu'avec le temps.
Cette grande opération, une bonne initiative, selon tous les acteurs intervenant dans ce domaine, a, cependant, dévoilé bien des carences en matière de maîtrise de la réhabilitation, des problèmes d'ordre bureaucratique qui ont ralenti la cadence des travaux et aussi le manque de communication qui a engendré une polémique sur les désagréments causés aux occupants des immeubles suite aux travaux menés. Les journées d'étude sur la réhabilitation, organisées durant 2 jours, à l'hôtel ‘Royal', les 4 et 5 décembre, a été l'occasion de débattre, de façon approfondie, de la réhabilitation, en Algérie. Les experts spécialisés dans le domaine ont salué l'initiative d'Oran du fait qu'ailleurs, dans les autres wilayas du pays, notamment à Alger qui a vécu l'expérience de la rénovation du quartier de la Casbah, la réhabilitation a été superficielle. Et dans tout ce grand chantier ouvert, il y a toujours des «mais», vu les problèmes rencontrés sur le terrain et qui ont freiné les travaux.
Au total, 100 immeubles ont été choisis, dans la 1re phase, pour être rénovés. Une centaine d'immeubles, attribués à des entreprises italiennes et espagnoles.
Les Espagnols ont pris en charge 68 immeubles et les Italiens 7. L'opération devra s'achever dans les 4 à 5 prochains mois, nous a confié le directeur de l'OPGI d'Oran. La 2ème phase sera entamée, tout de suite après, pour un autre lot de près de 100 immeubles pour lequel une enveloppe de 160 milliards de centimes a été dégagée.
PLUS DE COMPREHENSION DEMANDEE AUX OCCUPANTS DES IMMEUBLES
Pour le directeur de l'OPGI, l'Office ne peut intervenir que pour 60 ou 100 immeubles, du fait de la complexité de cette opération. «Vous savez», nous dira le directeur de l'OPGI, M. Derbane Allal, «la réhabilitation est quelque chose de très complexe. Nous ne pouvons déterminer le coût exact de l'opération. Cela dépend des pathologies et des anomalies que nous rencontrons sur le terrain. Il y a 600 immeubles à réhabiliter. Sur ces 600, une centaine a été lancée et un lot de 100 autres le sera bientôt». Sur les désagréments causés aux locataires, le premier responsable de l'Office a expliqué qu'«on ne peut pas faire de la réhabilitation sans gêner l'occupant. Il faut dire que toute cette opération est dans son intérêt. On va le gêner rien qu'en montant l'échafaudage devant sa fenêtre. Nous n'avons pas le choix. Soit nous intervenons avec des désagréments, soit nous n'intervenons pas du tout. Pour moi, le choix est vite fait. Je préfère intervenir au risque de gêner, momentanément l'occupant. En finalité, nous pensons que tout le monde gagnera». Plusieurs habitants se sont plaints des dégâts causés aux immeubles réhabilités après les dernières précipitations. Sur ce point, le directeur de l'OPGI a tenu à préciser qu'il y a des immeubles qui ont été réhabilités en façade sans que les terrasses ne fassent l'objet d'un traitement particulier. «Les entreprises ont mis du temps pour avoir un produit d'étanchéité qui soit homologué par le CNERIB et disponible sur le marché. Les produits traditionnels d'étanchéité utilisés ne peuvent, en aucun cas, être utilisés dans la réhabilitation. C'est pour ça que nous avons demandé à l'entreprise de proposer un autre produit.
SIGNATURE DE NOUVEAUX CONTRATS ET MANQUE D'ETUDES PRELIMINAIRES
Si la cadence des travaux a diminué, cela est dû, selon les entreprises de réhabilitation italiennes et espagnoles, à la lenteur de l'administration pour la signature de nouveaux contrats. Tout est prêt, les chantiers sont installés. Ces entreprises n'attendent que le feu vert de l'administration. Une contrainte qui a eu son effet sur la gestion du personnel recruté et l'avancement des travaux, est la signature du contrat car sans contrat ces entreprises se disent handicapées pour mener à bien l'opération. Le directeur technique de ‘MAT PEINT Algérie', entreprise espagnole, M. Juan José Ros, a souligné que le seul problème qui entrave le bon déroulement des travaux est la signature du contrat. Mais pour l'entreprise italienne, une autre problématique se pose, celle de l'absence d'études préliminaires, avant la réhabilitation. Le directeur du projet de l'entreprise ‘Refit Algérie', M.Lannino Angelo, regrette le manque de bureaux d'étude spécialisés dans la réhabilitation et la restauration. Le travail de cette entreprise bute sur les études préliminaires. «Pour les immeubles réhabilités, c'est nous qui avons proposé ces études. Nous savons que toute cette opération est quelque chose de nouveau pour l'Algérie. Les architectes et les bureaux d'études n'étaient pas prêts pour ça. Il faut, donc, une formation universitaires et aussi de l'expérience». Selon lui, la difficulté dans la restauration réside dans l'existence de plusieurs théories, dans le domaine. Quand on a des interventions sur un immeuble, il faut décider de ce qu'on va faire. Tout démolir, maintenir l'habitation ou la rénover, cela dépend du choix du bureau d'étude et aussi de l'administration et du maître d'ouvrage. On ne peut pas prendre des initiatives, sans étude. Si le diagnostic n'est pas fait, cela peut gâcher tout le travail fait.


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