Près d'une centaine de postulants des tranches 2001 et 2002 aux logements AADL dont les dossiers ont été transférés par cette dernière à la société Cnep Immo sont revenus à la charge hier en tenant un rassemblement devant le cabinet du wali pour dénoncer ce transfert qui s'est fait sans leur accord, disent-ils, et solliciter une intervention du chef de l'exécutif pour trouver une solution au problème. Selon eux, «la réunion que nous avons eue avec le directeur de AADL de Constantine, Mr Loucifi, en son siège de Daksi, la semaine dernière, s'est terminée quasiment en queue de poisson et nous a déçus. Alors que le rendez-vous avait pour objectif de trancher dans notre cas et cela après les consultations qu'il devait avoir avec sa hiérarchie, notre interlocuteur s'est fondu en excuses en nous donnant des explications non convaincantes». Ils poursuivent que les protestataires ici présents demeurent tous convaincus qu'une intervention ferme du wali en faveur d'une solution de cette situation «confuse et embrouillée» remettra les pendules à l'heure et fera revenir les responsables de l'agence à de meilleurs sentiments. «Et c'est du moins ce que nous avons cru comprendre des explications et du comportement du directeur lors de la réunion en question. Quoi qu'il en soit, nous avons du mal à comprendre, en effet, qu'elle mouche a piqué les responsables de l'agence AADL de Constantine pour se dessaisir de nos dossiers et de les transmettre à la Cnep Immo, qui plus est sans consultation préalable et sans explication». «Pour les 300 citoyens que nous sommes et qui avions postulé aux logements AADL en 2001 et 2002, nous disons que nous avons souscrit à cette dernière et nous n'acceptons pas de dépendre d'une autre agence et à plus forte raison de la Cnep Immo, qui a ses propres souscripteurs et qui n'a que faire de nos dossiers. Surtout que les logements que nous attendons depuis plus de 12 années maintenant sont désormais achevés et nous soupçonnons que la question du transfert de dossiers n'a pour but que de nous en déposséder». N'ayant pu voir le wali, pour cause d'un déplacement impératif à Ali-Mendjeli, les protestataires se sont dispersés en promettant de revenir le à la charge aujourd'hui lundi.