« Fort d'une décision de justice qui les rétablit dans leurs droits », les réservataires du lotissement d'El-Menia sont revenus à la charge, hier, en tenant un sit-in devant le cabinet du wali pour demander son intervention pour l'activation et l'accélération de l'application des dispositions de la décision en question. Selon le président de l'association, Rachid Meslem, «nous sommes 727 bénéficiaires d'autant de lots à bâtir à El-Menia et nous avons tous payé les redevances qu'il faut ». Et de préciser dans ce sillage que « 70% d'entre nous ont réglé la totalité du montant et 30% ont effectué le versement de la 1ère tranche de 10% ; cela fait maintenant plus de 25 ans que nous attendons d'être rétablis dans nos droits. Chose qui est désormais effective depuis l'été dernier, notera-t-il, mais reste cependant l'exécution de la décision de justice qui nous a confortés dans nos droits ». Il explique que « nous sommes venus ce lundi voir encore une fois le wali pour relancer l'affaire. Nous avons été reçus par son conseiller qui nous a orientés tout de suite vers le directeur de l'agence foncière de la wilaya, M. Boudemagh ». Il ajoutera que le directeur de l'agence foncière « fera savoir que finalement 400 lots de terrains au lotissement d'El-Menia même nous ont été réservés et que le projet de nous compenser par un autre lotissement à créer à Ali-Mendjeli est abandonné ». Notre interlocuteur ajoute « nous nous sommes fixés, avec le directeur de l'agence foncière, un rendez-vous pour lundi prochain à l'effet de tout mettre sur la table et de finaliser le dossier et s'accorder, notamment, sur les prix des terrains, les modalités de payement et les questions des viabilisations extérieures. Nous ne sommes pas mécontents de voir que tous nos sit-in de protestation et démarches auprès des autorités locales, ainsi que les innombrables correspondances adressées aux plus hautes instances du pays et à leur tête le président de la République, ont été en bout de course payantes. Même si beaucoup d'entre nous n'arrivent pas encore à y croire et attendent pour voir », conclura-t-il.