Sit-in des bénéficiaires des lotissements d'El Méniadevant le siège de la wilaya Trente (30) des 727 bénéficiaires des lotissements d'El Ménia, ont encore tenu, hier matin, un sit-in devant le cabinet du wali pour réclamer les indemnités qu'on leur avait promises en contrepartie de leurs lots de terrain acquis il y a 25 ans à El Ménia. «Le chef du cabinet nous a reçu en tant que représentant des bénéficiaires pour nous dire que le wali a donné instruction au directeur de l'agence foncière de nous trouver les terrains en dédommagement de nos lots d'El Ménia», nous informe Mohamed-Cherif Meslem, porte-parole des bénéficiaires des lotissements en question. Et de préciser : «La dernière fois on nous a demandé de revenir plus tard à cause des préparatifs du 5 Juillet ; nous voilà aujourd'hui à les solliciter pour qu'ils tiennent leur promesse de nous indemniser par des logements ou des terrains, mais nous insistons bien : dans la périphérie de Constantine, pas dans une autre commune.» Le porte-parole des ayants droit n'a pas omis de faire savoir qu'ils comptent reconduire leur action demain (mercredi) si leurs revendications n'étaient pas prises en considération. Pour rappel, le fameux site d'El Ménia s'étend sur 50 ha ; il abrite ces lotissements privés qui ont été récupérés au profit d'un projet d'utilité publique, en l'occurrence le pôle urbain intégré avec 7500 logements promotionnels, dont la convention pour le partenariat entre le bureau d'étude canadien Exp Le May et le maître d'ouvrage, l'agence foncière de wilaya, a été signée le 27 mars dernier. Farida Hamadou
Distribution du prix iBn Badis dans sa 9ème édition Un hommage a été rendu ce vendredi par les autorités publiques, dont le wali Nouredine Bedoui, à des artistes et hommes de culture de Constantine, à l'occasion du 51ème anniversaire de l'Indépendance et de la fête de la jeunesse (5 Juillet) au siège de la wilaya, sis à Daksi. Nous citerons, à titre d'exemple, la grande dame de lettres Ahlem Mosteghanemi, le chantre du malouf El Hadj Mohamed-Tahar Fergani, le comédien Antar Hellal, et le peintre plasticien Ammar Allalouche. D'autre part, des jeunes des wilayas de Constantine, Skikda, Annaba, Laghouat, Oum El Bouaghi et Tlemcen, issus des 18 wilayas ayant concouru pour la 9ème édition du Prix Ibn Badis, ont été primés pour leurs travaux dans divers domaines, notamment scientifique. Il faut relever que la cérémonie de remise des prix aurait dû avoir lieu le 16 avril dernier, mais qu'elle a été reportée en raison des élections locales. «Ce concours a été organisé pour faire connaître tout travail remarquable qui participe au développement du pays, et encourager toutes les formes de créativité», nous a déclaré Me Beghidja, vice-président de l'APW et président du jury. Les jeunes gagnants ont bénéficié d'une somme d'argent allant entre 100 000 DA et 250 000 DA. Yousra Salem
Les recalés du bac demandent leurs moyennes Les déclarations du Premier ministre Abdelmalek Sellal, faisant état de l'annulation de l'exclusion durant 5 ans du bac (selon la loi) des candidats recalés ayant eu pour mention «a triché» lors de l'examen du baccalauréat session de juin 2013, n'ont pas eu l'effet escompté sur ces derniers. Ces lycéens tiennent toujours leur sit-in quotidien devant le siège de la direction de l'éducation, revendiquant la révision de leurs copies. Voici ce qu'en disent quelques-uns : «Nous voulons connaître nos moyennes ainsi que les notes obtenues dans les autres matières ; la triche a concerné une seule matière, la philosophie. D'ailleurs, c'est suite au sujet de philo que tous les problèmes ont commencé, et pas avec les autres, d'autant plus qu'on n'a même pas passé les épreuves d'amazigh et de sport. » Et une lycéenne d'ajouter: «Il y a aussi des contraintes liées à l'âge ; je suis née en 1993 et je suis déjà redoublante, en plus je suis convaincue que j'ai bien travaillé cette année. Je veux voir ma moyenne, et s'il est prouvé qu'elle est en deçà de la note requise, j'en assumerai les conséquences.» Y. S.