Les imams ayant refusé d'accomplir la prière de l'absent, à la mémoire des victimes du crash de l'avion militaire à Oum El-Bouaghi, seront «révoqués», a indiqué dimanche, à Alger, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah. Intervenant, en marge d'une cérémonie, à l'occasion de la Journée internationale de la Femme, M. Ghlamallah a précisé que les imams ayant refusé d'accomplir la prière de l'absent, à la mémoire des victimes du crash de l'avion militaire, seront «révoqués» sans citer leur nombre. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait ordonné d'accomplir la prière de l'absent, à la mémoire des victimes du crash de l'avion militaire, à Oum El-Bouaghi, en février dernier, au troisième et dernier jour du deuil national, décrété suite à cet accident tragique qui a fait 77 morts. A la question d'un journaliste sur le refus de certaines administrations de recruter des femmes voilées, M. Ghlamallah a indiqué: «il faut respecter la tenue de travail», ajoutant que «le véritable voile est dans les valeurs morales». Il a rappelé, par ailleurs, l'ouverture d'un Institut de formation d'imams, dans la wilaya de Tamanrasset qui devra accueillir des stagiaires de pays voisins avec une moyenne de 150 imams par an, affirmant que cet établissement devrait «permettre la relance des relations scientifiques et culturelles entre l'Algérie et les pays limitrophes du Sahara». M. Ghlamallah a, d'autre part, souligné que la femme algérienne a franchi de grands pas, dans la société, en occupant des postes de responsabilité, dans différents domaines, notamment dans l'Enseignement. La femme algérienne travaille aux côtés de l'homme, dans le cadre des valeurs de l'Islam, a-t-il dit.