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Les policiers radiés reviennent à la charge
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 28 - 02 - 2015

Malgré tout ce qui a été dit et redit à propos des suites à donner aux demandes de réintégration formulées par les policiers révoqués durant les années 90/2000, en termes annonçant un imminent aboutissement des revendications parfois, d'autres fois imprécis et hésitant, la réalité pousse à croire qu'il s'agit d'un dossier des plus complexes à traiter par la DGSN.
Preuve en est cette attente qui perdure pour les concernés, confrontés à un mur de silence, presque à une question tabou. « Où on est classé ? », « pourquoi on ne veut pas trancher dans le vif dossier ? », « comment se fait-il que de hauts responsables restent évasifs sur notre sort ? », plein d'interrogations défilent dans la tête des policiers radiés depuis 10, 15 ans et plus pour certains d'entre eux, et qui affirment tous être dans leur droit pour réintégrer leurs postes au sein de la police.
« J'ai été révoqué injustement, après avoir été traîné devant la justice pour adhésion à groupe armé. Mais, lorsque la justice m'a innocenté, après 18 mois de détention, la DGSN n'a pas voulu prendre en considération le jugement du tribunal. C'est tout juste si on nous a indemnisés avec quelques mois de salaires, moi et 18 autres policiers cités dans la même affaire, mais pour la réintégration dans nos postes, c'est la tête contre les murs », déclare un policier révoqué, reçu à notre rédaction, à Constantine, avec d'autres collègues dans la même situation mais différentes histoires à raconter. D'autres parleront de leurs cas, de leurs révocations après un congé de maladie, de tirs avec l'arme à feu de service lors d'une fête de mariage, de corruption…, en insistant sur ce que leur confère qualifié de « droit s'agissant d'une réintégration à leurs postes de travail ».
Même le défunt DGSN, M. Tounsi, a reconnu ce droit à la réintégration des policiers injustement révoqués. Il a même initié une note n°65 du 21 février 2010, portant réintégration des agents et officiers radiés de la police, mais après sa disparition tragique, les choses resteront en l'état. Son successeur a été interpellé sur la question au lendemain de son installation, et plusieurs fois après, et bien qu'il ait promis de régler ce dossier, affirmant il y a déjà trois ans que « la commission chargée de l'étude des dossiers, au cas par cas, a terminé son travail et le dossier se trouve, actuellement, sur le bureau du ministre de l'Intérieur », rien n'a été fait jusqu'à ce jour. « On a trop attendu », diront nos interlocuteurs, et l'on souhaite que le Premier ministre se penche sur notre situation avant que les choses ne glissent sur « des pentes dangereuses ». « On envisage de recourir à tous les moyens pacifiques pour affirmer notre droit, ce n'est pas encore décidé mais il y en a parmi nous qui veulent transmettre leurs affaires aux institutions internationales ».
Et ce qui est certain, on peut vous annoncer que si notre situation demeure frappée du statu quo, nous allons perturber la manifestation que s'apprête à accueillir Constantine. « Nous allons investir la rue au courant des prochaines semaines, on va se battre jusqu'au bout pour faire aboutir notre revendication, et nous comptons sur l'intervention des plus hautes autorités pour prendre en charge nos doléances et éviter le recours à la manifestation de rue ou aux institutions internationales. Le cas des policiers radiés figure bien sur le communiqué rendu public par la DGSN au lendemain de la grogne des policiers au mois d'octobre dernier, où l'on parle de l'examen des recours de réintégration des agents radiés qui n'ont pas fait l'objet de décision de justice, mais on ne sait pas où se situe le blocage ?! », déclarent nos interlocuteurs.
Enfin, on apprendra de sources bien informées que « la DGSN possède un code propre qu'elle applique pour des cas pareils, et ni une décision ni un quelconque autre argument ne peut infléchir sa décision ». N'est-ce pas que le général Hamel avait mentionné, lors d'une visite à Constantine en 2012, que le cas des policiers révoqués est une affaire interne à la police ! Tout peut se comprendre, sauf ce long silence face aux lamentations incessantes des 6000 policiers révoqués, ou ces faux-fuyants lorsqu'il s'agit de trancher dans le vif dossier.


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