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Gaz de schiste: la question este posée
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 03 - 2015

La question reste toujours posée: faut-il aller ou non aux énergies fossiles extraites par des moyens non conventionnels ? Autrement dit, dans la phase actuelle de l'exploitation des gisements d'hydrocarbures et celle à venir durant laquelle l'Algérie aura un besoin impérieux de recettes importantes pour financer ses divers programmes de développement, faut-il encourager la recherche et l'exploitation des gaz de schiste, sachant qu'un fort mouvement d'opposition est né pour interdire le recours à cette énergie ? La question n'est pas tranchée et ne le sera apparemment pas pour longtemps, car autant les anti-gaz de schiste restent mobilisés sans vraiment être proches des préoccupations du moment des Algériens, autant le gouvernement semble excédé par ces manifestations de protestation à In Salah en particulier, fort coûteuses en hommes et en matériels d'intervention des services de sécurité et contreproductives sur le plan de la «com» gouvernementale.
Après les événements de ces deux derniers mois, marqués par des accrochages entre manifestants anti-gaz de schiste et forces de sécurité, la montée au créneau de l'opposition qui a apporté son soutien au mouvement anti-gaz de schiste, il semblerait qu'un répit est actuellement en train d'être observé sur le front de la contestation. Certes, la contestation anti-gaz de schiste est du pain bénit pour l'opposition, qui y trouve matière à acculer le gouvernement sur le terrain des choix et des options à prendre en compte sur le terrain de l'exploitation de toutes les ressources énergétiques à un moment où le prix du baril continue de broyer du noir, avec des niveaux de moins de 60 dollars. Les autorités semblent pour le moment prendre sur elles de calmer la situation et de ne pas donner l'occasion à l'opposition comme aux anti-gaz de schiste l'opportunité de mener de face une bataille politique qui risque d'attirer tous les sympathisants de la protection de l'environnement, d'ici et d'ailleurs.
Selon des indiscrétions, le gouvernement serait même prêt à renoncer, pour le moment du moins, à l'exploitation du gaz de schiste pour au moins ‘'calmer le jeu'' et rassurer l'opinion publique. Car officieusement on pense toujours que l'extraction du gaz de schiste, par une technique fort décriée pour être extrêmement polluante et dangereuse pour l'écosystème, est sans danger pour la santé des Algériens, en particulier ceux vivant près des puits de gaz de schiste. Dans le même temps, si la bataille du gaz de schiste met en avant des intérêts stratégiques pour le gouvernement, qui y voit une autre source potentielle de relever le niveau des recettes d'hydrocarbures dans cinq à dix ans, ce qui rejoint les grandes projections du programme énergétique 2025, il y a le revers de la médaille, celui de l'opposition citoyenne à ce projet.
Ce qui, à l'évidence, remet toute la problématique à la case départ: comment dès lors aller au gaz de schiste sans altérer l'environnement ni menacer la santé des Algériens ? Et, de là, la question récurrente est celle de savoir comment Sonatrach va améliorer ses volumes de production de gaz notamment pour répondre à la demande du marché et, surtout, maintenir ses parts sur le marché européen du gaz face à une rude concurrence de la Russie, de la Norvège et de la Grande-Bretagne. Cela est, cependant, une autre dimension, la vraie, de cette bataille du gaz de schiste qui n'est pas prête à s'estomper, trop d'intérêts étant en jeu, à commencer par ceux des compagnies étrangères déjà impliquées dans ces projets en Algérie.


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