Au grand bonheur de parents et des membres de l'association Radjaa pour la protection des enfants atteints d'infirmité motrice cérébrale (IMC), les travaux de réalisation d'un nouveau centre pour la prise en charge des enfants malades ont été lancés hier, a-t-on appris du président de l'association. Ce centre, le premier à l'échelle nationale, sera réalisé dans la zone USTO, îlot 111, à Bir El-Djir sur une superficie de 1.000 m2 par l'association Rajaa. Le centre qui sera réalisé par des bienfaiteurs sera baptisé centre IMC Houari Mohamed, du nom de son fondateur le défunt Houari Mohamed, décédé en 2013. Ce projet constitue l'une des priorités de cette association qui envisage d'offrir un espace vaste pour la prise en charge de ces enfants qui souffrent du double handicap et la mise en place d'un programme qui s'adapte à la nature de leurs besoins. Cet établissement, composé d'un R+1, est d'une capacité de 60 lits. Il sera réceptionné dans un délai de 24 mois. Il comporte 4 classes, 4 salles de soins, une salle de rééducation, une piscine, un restaurant, une salle-dortoir pour les enfants, en plus de salles de conférences et bureaux administratifs. L'encadrement sera assuré par des éducatrices, psychologues, kinésithérapeutes, orthophonistes, en plus d'une équipe médicale. Des équipements pédagogiques seront également mis à la disposition de ces enfants. Née de la détresse des parents d'enfants frappés d'infirmité motrice cérébrale, Radjaa s'est fixée pour missions essentielles la prise en charge des enfants IMC, la promotion et soutien psychologique des enfants et de leurs parents et la mise en œuvre des moyens pour leur intégration dans la société. En dépit du peu de moyens dont elle dispose, l'association Radjaa continue de relever le défi en activant avec détermination et courage pour assurer une prise en charge médicale, sociale, éducative et psychologique de 30 enfants âgés entre 1 et 10 ans. Notons que l'infirmité motrice cérébrale (IMC) est une atteinte motrice par une lésion d'origine cérébrale survenue dans la période anténatale ou prénatale. Un IMC ne peut ni tenir sa tête ni parler, tarde à se tenir assis, les membres inférieurs sont raides, avec une difficulté d'organisation des mouvements. Ces derniers, en l'absence d'un établissement pour les prendre en charge, sont livrés à leur sort, malgré la lourdeur de leur handicap.