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Santé : La gratuité des soins ne sera pas touchée
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 09 - 2015

Signe des temps, le débat sur la gratuité des soins en Algérie a refait surface ces dernières semaines, au moment même où la nouvelle loi sur la santé, encore à l'état de projet, annonce des changements importants de la carte sanitaire nationale. Pour autant, il aura fallu qu'un haut responsable du ministère de la Santé descende dans l'arène pour démentir officiellement, à travers la radio nationale, hier mercredi, l'abandon par l'Etat de la gratuité des soins. Selon Omar Beredjouane, inspecteur général au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, ‘'la gratuité des soins est une ligne rouge, un acquis clairement défini dans l'article 12 du projet de loi sur la santé''. Il ajoute: ‘'l'Etat assure l'accès et la gratuité des soins pour tous, la gratuité des soins n'est pas remise en cause, elle est consacrée et affirmée''. Mieux, ‘'le droit à la santé est un droit fondamental confirmé par la Constitution'', explique M. Beradjouane qui a affirmé que ‘'on s'étonne et s'interroge sur les écrits et les déclarations faisant état d'un recul du gouvernement sur cette question''. Ce projet de loi de 470 articles contient en fait, selon le même responsable, ‘'cinq articles sur l'obligation de l'état à garantir les soins aux Algériens''. Par ailleurs, ce projet de loi ‘'donne des réponses à toutes les préoccupations des professionnels de la santé et aux objectifs du gouvernement'', a t-il souligné, quant à l'abandon de l'ancienne loi sur la santé. ‘'On ne peut continuer à fonctionner avec une loi de plus de 30 ans'', a-t-il assuré, relevant qu' ‘'il y a des mutations profondes, qui ont un impact direct sur la santé, des données nouvelles, des maladies nouvelles, le secteur doit adapter son fonctionnement à ces nouvelles donnes''. C'est pour cela que ‘'la carte sanitaire doit être revue. Elle permet aux pouvoirs publics de répartir de manière équitable tous les moyens humains et matériels (du secteur, NDLR) de la Santé et, qui seront répartis en fonction des besoin de santé de chaque région'', affirme M. Beradjouane, selon lequel ‘'l'offre de soins doit être équitable et adaptée à toutes les régions'', y compris une meilleure distribution des personnels selon les régions, et la nouvelle loi permet plus ‘'d'équité'' dans les affectations de médecins et de spécialistes dans les régions, dont les zones du Sud.
ACTIVITES COMPLEMENTAIRES, C'EST FINI !
Par ailleurs, il y aurait en Algérie quelque 34.000 praticiens privés, et ‘'cette offre de soins doit être intégrée dans la carte sanitaire nationale'', annonce M. Beradjouane, qui affirme que dans ce nouveau projet de loi, ‘'le privé est une partie intégrante du réseau de soins national, et sera contrôlé, suivi et accompagné. Il est investi du principe de service public, et (constitue) un appui à notre système national de santé''. Pour autant, le système de l'activité complémentaire a été supprimé pour les praticiens. Pour l'Inspecteur général du ministère de la Santé, ‘'c'est une réponse à tous les dépassements, qui ont été enregistrés dans le secteur sanitaire privé ces derniers temps''. Plusieurs établissements hospitaliers et sanitaires privés ont été suspendus par décision du ministre de la Santé à l'issue de visites d'inspection qu'il avait effectuées durant cet été, en particulier à Constantine et Alger. Dorénavant, et selon ce projet de loi, les médecins exerçant dans le secteur public ne pourront plus travailler à mi-temps dans le secteur privé, dont les cliniques spécialisées. C'est en fait une des grandes décisions du ministère de la Santé. Dans une récente déclaration, un responsable au ministère de la Santé, interrogé sur les raisons de la suppression de l'activité complémentaire, a répondu: ‘'ou l'on est dans le public, ou dans le privé”. Selon lui, il y a une ‘'insuffisance” de rendement et une “présence diminuée” chez les médecins concernés au niveau des établissements publics de santé, en plus du ‘'détournement'' de malades admis dans les structures publiques vers des établissements privés. En fait, le contexte qui a amené à l'autorisation du temps complémentaire en 1999 a changé aujourd'hui, selon des spécialistes. Car au départ, le temps complémentaire devait permettre un complément de rémunération autorisant le personnel de santé à travailler partiellement dans le privé. “Aujourd'hui, nos personnels de santé sont suffisamment rémunérés pour travailler et pour choisir entre le public et le privé. Il n'y a donc aucune raison de le maintenir”, avait affirmé, au mois de mai dernier, le directeur des Etudes au ministère de la Santé, Saïd Mekkaoui.


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